Draymond Green et Rajon Rondo s’expliquent sur leurs accrochages à répétition

Pour le second match de suite, Draymond Green et Rajon Rondo ont échangé quelques politesses. Les deux joueurs sont des grandes gueules et des provocateurs, et forcément cela donne quelques étincelles.

Dans le Game 3, l’intérieur des Warriors a décidé de défendre sur le meneur des Pelicans tandis qu’un temps-mort avait été sifflé par les arbitres. Alors, Green responsable de ces petites tensions ?

« Je n’ai pas cherché Rondo. Vous m’avez déjà vu chercher des joueurs avant. Quand est-ce que j’ai cherché Rondo dans cette série ? Peut-être une fois. Je ne dirais pas que je l’ai cherché », se défend le champion 2015 et 2017.

Vraiment ?

« Non, je n’ai pas provoqué Rondo. Je n’ai rien fait pour. Donc, encore une fois, quand ai-je décidé d’aller le voir pour envenimer les choses ? Vous n’aimez pas l’idée qu’on vienne me chercher. Je dois être impliqué, en faisant quelque chose. Au bout d’un moment, il faut dire la vérité, je ne suis pas Draymond cette fois-ci. J’ai déjà cherché un tas de joueurs, en essayant de les provoquer, j’ai déjà réussi. Parfois, j’ai échoué. »

Deux grandes bouches qui savent ne pas dépasser les limites

Accusé Rondo, levez-vous ! La parole est à la défense. « C’est son style », répond l’auteur de 21 passes dans le Game 3. « Je ne le provoque pas. Il dit beaucoup de conneries. Je ne vois rien de plus que deux joueurs qui se battent sur le terrain. C’est un grand compétiteur, et j’aime l’affronter. J’essaie de m’aligner sur son intensité. »

Peu importe qui a commencé, Green est tombé sur un client.

« Il a la tête dure », constate Alvin Gentry à propos de Rondo. « Je ne pense pas qu’on le verra reculer devant quelqu’un. Je le comprends, mais ensuite, je lui ai dit de faire attention au moment où il le faisait car ce serait une énorme perte si on venait à le perdre. »

Heureusement, les prises de bec sont toujours arrivées après un buzzer ou pendant un temps-mort, et aucune n’a encore forcé les arbitres ou les dirigeants de la ligue à les sanctionner.

« Je ne pense pas qu’il ait dépassé les bornes. Il est parfait car on l’adore quand il est dans son équipe ; on le déteste quand il est en face », conclut Gentry, évoquant Green. « Il fait partie des joueurs que j’aimerais avoir dans mon équipe. Tout ce qu’il fait, c’est de gagner. Si on est faible verbalement, alors il va vous dominer. »