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La course au MVP : à la recherche du prochain intérieur pour le trophée

Chaque mardi, Basket USA vous propose son Top 5 des candidats au titre de Most Valuable Player 2018, et cette semaine, gros plan sur les intérieurs, privés de trophée depuis 2007 et Dirk Nowitzki. Comme James Harden devrait être sacré en juin prochain, on vit donc une période de 11 saisons de suite sans voir un intérieur élu MVP.

C’est unique dans l’histoire. Pour retrouver pareille disette, il faut remonter à la période 1984-1993 où Larry Bird, Magic Johnson et Michael Jordan avaient dominé pendant 9 saisons de rang, avant que Charles Barkley ne l’emporte en 1993.

Combien de temps cela va-t-il encore durer ? La tendance actuelle penche clairement vers l’extérieur mais le talent chez les grands existe et certains ont de lourds arguments pour les années à venir.

Anthony Davis, le favori

C’est le premier nom qui vient en tête tant il a réalisé une seconde partie de saison absolument démentielle. Depuis la blessure et la fin de saison de DeMarcus Cousins, Anthony Davis tourne à 30.4 points, 12.1 rebonds, 3 contres et 2 interceptions de moyenne ! Pendant quelques semaines, certains ont même pensé qu’il pourrait doubler James Harden sur la ligne d’arrivée. Mais les Pelicans n’ont pas les résultats collectifs nécessaires pour concurrencer les Rockets.

ESPN a même consacré un papier à « Unibrow » pour le décrire comme la combinaison de David Robinson et Dirk Nowitzki – deux anciens MVP. Le seul argument qui peut empêcher Anthony Davis de mettre la main sur ce trophée dans les années à venir, c’est sa cohabitation avec DeMarcus Cousins, lui aussi monstrueux statistiquement, si le pivot décide de rester en Louisiane. Même si on s’interroge également sur les limites des Pelicans, où Anthony Davis doit se démultiplier, rien que pour atteindre les playoffs. Pour devenir MVP, il faudra sans doute qu’AD conduise un groupe à un niveau encore supérieur.

À La Nouvelle-Orléans ou ailleurs ?

Joel Embiid, l’incertitude

En même pas 100 matches de saison régulière sur deux saisons, Joel Embiid a quasiment mis tout le monde d’accord sur son talent. Son charisme rayonne, il progresse, les Sixers avec et l’éclosion d’un Ben Simmons va encore donner de l’épaisseur à Philadelphie. Tout semble aller dans son sens pour, un jour, être élu MVP. Néanmoins, il y a bien un bémol : sa santé.

31 matches sa saison rookie, 63 cette année, il y a du mieux et c’est très bien, mais, on l’a vu, un MVP ne rate que rarement plus de 5 ou 6 matches dans une année. Pour le moment, Joel Embiid en est encore loin. Il en va d’ailleurs de la réussite des Sixers puisque sans lui, Philadelphie affiche seulement 5 victoires pour 8 défaites et n’est pas du tout la même équipe.

Avec lui ? 41 victoires et 22 défaites. Quand ce frein physique aura disparu, Joel Embiid deviendra un sérieux client et pourra jouer le titre de MVP, surtout s’il installe les Sixers parmi les cadors de l’Est.

Karl-Anthony Towns, l’attente de la maturité

Moins dominant statistiquement par rapport à la saison passée puisqu’il doit partager la balle avec Jimmy Butler ou Jeff Teague, KAT demeure une machine de double-double et son avenir – il n’a que 22 ans – s’annonce brillant.

Pour autant, après trois saisons, il doit encore progresser en défense, dans son leadership et il manque encore de grandes performances pour s’affirmer. Certes, il a collé 56 points récemment, mais les Hawks ne sont pas des terreurs, encore moins en cette fin d’exercice. De plus, malgré sa palette offensive, il n’a que 4 pointes à plus de 40 points en 242 matches.

Un MVP, c’est aussi des performances marquantes, qui frappent les esprits. Les derniers vainqueurs le prouvent : James Harden prochainement, Russell Westbrook et Stephen Curry. Ou alors, il faut posséder et afficher une régularité monstre dans l’excellence comme Tim Duncan.

Nikola Jokic, seul autre candidat crédible ?

Anthony Davis, Joel Embiid et Karl-Anthony Towns sont donc les grands favoris pour les 5 ou 10 prochaines saisons mais ils ne sont pas totalement seuls. Une génération, désormais ancienne et malgré de belles saisons dans sa besace, a laissé passer sa chance – Marc Gasol, Kevin Love, LaMarcus Aldridge – et c’est donc une nouvelle qui émerge.

Andre Drummond a porté les Pistons en début de saison et si ses chiffres au rebond ainsi que ses progrès à la passe sont intéressants, ils n’en font pas un candidat naturel, surtout avec les mauvaises prestations de son équipe. Après, l’arrivée de Blake Griffin et un retour en bonne santé de Reggie Jackson pourraient permettre à Detroit de revenir dans le Top 8 de l’Est, donc d’obtenir quelques voix. Joueur complet mais fragile, l’ancien Clipper n’est pas à négliger mais ne semble pas, comme son nouveau coéquipier, avoir le profil ni la dimension d’un Davis ou d’un Embiid.

Autre candidat sur le papier, mais plus contestable sur le parquet pour l’instant : Kristaps Porzingis. Lourdement blessé cette saison, l’intérieur letton apprend encore à devenir un franchise player. Il manque donc de régularité dans ses performances et les Knicks ne sont pas assez solides pour le porter au sommet. Il faudra patienter quelques saisons de plus.

Il ne reste qu’un nom : Nikola Jokic. Le pivot des Nuggets a encore réalisé une belle saison mais la blessure de Paul Millsap a plombé Denver, qui ne disputera peut-être pas les playoffs. Même s’il a connu des passages à vide, avec pas mal de frustration, il a de nouveau porté son équipe sur ses épaules et entre ses mains si techniques et efficaces. Côté progression, il doit mieux réussir ses entames de saisons, assez moyennes la saison passée et cette année et peut-être approcher plus souvent les 20 points de moyenne. Mais clairement, le potentiel est présent. Et lui aussi n’a que 23 ans…

NOTRE TOP 5 AU 3 AVRIL

1 – James Harden
Bilan : Rockets – 62v-15d – 1er à l’Ouest
Stats : 36 min, 30.6 pts, 8.8 pds, 5.4 rbds, 1.8 int, 0.7 ct, 4.3 bps, 44.6% tirs, 36.2% 3-pts, 86.1% LF
2 – Anthony Davis
Bilan : New Orleans – 43v-34d – 8e à l’Ouest
Stats : 36 min, 28.1 pts, 11.1 rbds, 2.3 pds, 2.5 cts, 1.5 int, 2.1 bps, 53.5% tirs, 33.8% 3-pts, 83.5% LF
3 – LeBron James
Bilan : Cavaliers – 47v-30d – 3e à l’Est
Stats : 37 min, 27.4 pts, 9.1 pds, 8.7 rbds, 1.5 int, 0.9 ct, 4.2 bps, 54.2% tirs, 36.3% 3-pts, 73.3% LF
4 – Damian Lillard
Bilan : Blazers – 48v-29d – 3e à l’Ouest
Stats : 36.5 min, 26.7 pts, 6.6 pds, 4.4 rbds, 1.1 int, 0.4 ct, 2.8 bps, 44% tirs, 36.3% 3-pts, 91.8% LF
5 – DeMar DeRozan
Bilan : Raptors – 55v-21d – 1er à l’Est
Stats : 34.1 min, 23.4 pts, 5.2 pds, 3.9 rbds, 1.1 int, 0.3 ct, 2.2 bps, 46% tirs, 30.9% 3-pts, 82.4% LF

Mentions : Kevin Durant, Stephen Curry, Russell Westbrook, Giannis Antetokounmpo, Kyrie Irving, LaMarcus Aldridge…


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