Selon NBA.com, les Suns version 2017-2018 sont aux portes de « l’histoire ». La petite porte du moins, car ils pourraient devenir la première équipe à terminer une saison pire attaque ET pire défense (sur 100 possessions) de la ligue. Malgré cette nouvelle saison cauchemar (les trois dernières saisons comptent parmi les quatre pires bilans de l’histoire de la franchise), certains restent optimistes dans l’Arizona.
Tyson Chandler, joueur le plus âgé de l’équipe, est de ceux-là : « Pour être honnête, je pense que nous pouvons faire les playoffs l’année prochaine avec les mouvements appropriés », assure-t-il très sérieusement à AZ Central.
Les playoffs ? Ce que les Suns n’ont plus connu depuis 2010 et une finale de conférence perdue, quand Steve Nash était encore aux commandes. La déclaration de Tyson Chandler pourra en faire sourire certains, mais le pivot semble faire confiance à l’avenir. D’abord parce qu’il y a la Draft, et un potentiel choix très haut placé pour les Suns. Un nom ressort naturellement de cette loterie : le pivot local d’Arizona, Deandre Ayton.
« Tout à coup, vous obtenez un choix n°1 et un All-Star dans le cinq en même temps »
« Là, on aurait une base de travail », commente Tyson Chandler à propos de la potentielle association entre Ayton, Devin Booker et Josh Jackson. Avec les deux derniers cités que le vétéran qualifie de « pierres angulaires », plus T.J. Warren évidemment, Phoenix possède de jeunes talents pour penser à demain. Là où d’autres ont encore peiné à s’affirmer cette saison, Dragan Bender et Marquese Chriss en tête.
Mais la plus jeune équipe de la ligue a aussi la particularité de compter parmi les plus faibles masses salariales de NBA. Greg Monroe parti, les Suns ne comptent plus que Jared Dudley et… Tyson Chandler, dont ils ont tenté de se séparer en cours de saison, à plus de 10 millions de dollars annuesl. De même qu’un autre joueur « oublié », car blessé, Brandon Knight.
Voilà pour le tableau optimiste que Tyson Chandler complète avec l’importance de recruter les « bons vétérans » pour encadrer l’ensemble. Côté Jay Triano, qui se sait en position de départ potentiel, les yeux sont rivés sur la Draft. Le coach intérimaire a un exemple bien concret en tête.
« Je repense aux années où San Antonio était la pire équipe de la ligue, et puis ils ont recruté Tim Duncan. Ce que les gens oublient, c’est que David Robinson n’a pas joué cette année-là (en 1996-97). Ils étaient vraiment mauvais. Tout à coup, vous obtenez un choix n°1 et un All-Star dans le cinq en même temps. »
Encore faut-il trouver ce Tim Duncan.