« Défaite terrible », « effort horrible »…. Les superlatifs ne manquaient pas en zone mixte cette nuit à Orlando après la défaite des Bucks face au Magic. Un Magic au plus mal, en back-to-back, qui faisait sans Aaron Gordon et Evan Fournier. Pas assez pour empêcher les Cerfs d’encaisser une septième défaite en dix matchs. Ou peut-être trop : « Je crois qu’on les a sous-estimés à certains moments » avoue Giannis Antetokounmpo, et « c’est pour ça qu’on n’avait pas la même énergie que d’habitude ».
D’autant plus que les visiteurs ont d’abord mangé un 13-0 en milieu de 1er quart-temps, puis sont revenus dans le match après avoir été distancés. Sans doute pensaient-ils s’en sortir quoi qu’il arrive. C’était sans compter sur Jonathon Simmons et un 14-0 fatal dans le troisième quart.
« J’ai trouvé qu’on avait bien élevé le rythme offensivement et défensivement. On jouait en transition, on récupérait des ballons, rentrait nos tirs. On prenait du plaisir » liste Eric Bledsoe dans le Journal Sentinel. « C’est fatigant de courir après le score. On s’est battu trop dur pour laisser filer une autre avance. C’est fatigant. »
Gagner contre les petites équipes
« Tout le monde doit jouer dur dès le coup d’envoi » complète Joe Prunty, regrettant que l’absence de son « Greek Freak » ait eu autant d’impact sur sa défense, quand Khris Middleton prenait l’eau face à Jonathon Simmons. « C’est valable pour tout le monde. On devait le reposer, surtout dans le troisième quart, mais durant cette pause plus rien n’allait pour nous. »
Presque assurés de participer aux playoffs avec la chute libre des Pistons, les Bucks ont subi un calendrier compliqué, radouci dernièrement avec des matchs – et des victoires – contre New York et Memphis. Avant ce coup d’arrêt à Orlando.
« On doit jouer plus dur, on ne peut pas se permettre de laisser une équipe qui a joué la veille marquer 126 points » alerte Giannis Antetokounmpo. Contre Atlanta, à domicile, après-demain, lui et ses coéquipiers n’ont pas le droit à l’erreur s’ils veulent continuer à rêver de l’avantage du terrain au premier tour des playoffs.