Deux déplacements en back-to-back à Houston et Oklahoma City puis six matches de rang contre des équipes actuellement qualifiées pour les playoffs… Le calendrier à venir des Clippers est infernal mais les Angelinos, actuellement 7e à l’Ouest, abordent tout sourire ce sprint final où leur place pour les phases finales est pourtant loin d’être assurée.
En confiance ces dernières semaines avec l’intégration réussie de Tobias Harris, Los Angeles produit un basket assez solide, et ce en dépit des nombreuses absences dans ses rangs (Patrick Beverley, Danilo Gallinari, Avery Bradley…). Avec le bilan positif, la confiance s’affiche haut et fort dans les rangs californiens. Mieux, c’est avec impatience que les Clippers expliquent attendre ces dernières semaines de saison régulière, stressantes mais intéressantes.
« Ce sont des moments marrants », clame l’ancien Piston au Los Angeles Times. « Chaque match est important, mais ces matches-là sont extrêmement importants. Vous vous donnez à fond, jusqu’à la limite, pour votre équipe. Nous attendons beaucoup les uns des autres chaque soir. »
« La marge d’erreur est très fine »
Cet effectif réduit a su vite retrouver une cohésion. Pour Doc Rivers, son groupe devrait passer de nouveaux bons moments dans ce sprint final. Tout en gardant une place dans le Top 8 comme but à atteindre bien sûr.
« Quasiment toutes les équipes que nous allons jouer ont une chance de faire les playoffs ou y sont déjà », explique l’entraîneur. « Cela devrait être très amusant, ils devraient aimer ça. C’est ce pourquoi nous sommes là, à la chasse. Les gars sont toujours dans la course, malgré les blessures entre autres soucis, et ils devraient en être ravis. Mais cela ne suffit pas. Les joueurs doivent avoir envie d’aller en playoffs et encore plus haut. Je pense qu’ils le peuvent. Nous allons simplement devoir être concentrés. »
La clé du bonheur se situe entre plaisir et rigueur pour les Clippers. Ils sont pourtant passés tout proche de la correctionnelle contre Orlando puis Chicago dimanche puis mardi. Deux rencontres pas abouties qui ne pardonneront pas contre des équipes mieux armées. Car outre le doublé Rockets – Thunder, Los Angeles devra ensuite se farcir les Blazers, les Wolves, les Pacers ou les Raptors, premiers à l’Est. Pour tous ces matches, Tobias Harris et consorts savent qu’il n’y aura pas le droit à l’erreur.
« L’approche, c’est de gagner. C’est d’aller se battre chaque soir pour dérocher des victoires martèle l’ancien joueur des Pistons. Evidemment, la marge d’erreur est très fine, donc nous devons être prêts à chaque fois. »