Julius Randle et Isaiah Thomas minimisent leur embrouille en plein match

Les Lakers espéraient sans doute faire un coup cette nuit à Oakland face à l’équipe B des Warriors, mais ce sont bien les champions en titre qui ont dominé les débats pour s’imposer 117-106. De quoi frustrer Julius Randle et Isaiah Thomas, qui se sont livrés à une bonne joute verbale sur leur banc en plein milieu du quatrième quart-temps. Que s’est-il réellement passé ? « Rien » assurait le meneur après la rencontre au milieu d’une vague d’ondes positives bien orchestrée.

« Juste deux basketteurs qui se battent pour gagner, c’est tout » explique l’ancien Celte. « On veut tirer le meilleur de l’autre, on veut simplement gagner. Nous sommes deux leaders dans cette équipe, il y a eu une incompréhension à un moment donné, on en a parlé et c’était réglé. Comme le font des coéquipiers. »

Car quand Isaiah Thomas a un truc en tête, il le dit…

« Je suis un leader, je ne m’en prends à personne, je montre l’exemple. Si je vois un truc, je le dis, et vice versa s’ils voient un truc qui ne leur plait pas. C’est comme ça dans une équipe de basket. »

Julius Randle : « C’était super »

Apparu passablement énervé par le meneur de jeu, Julius Randle a offert le même son de cloche pour tuer cette polémique dans l’oeuf. En en faisant presque un peu trop…

« C’était super honnêtement » lâche carrément l’intérieur. « On attend beaucoup l’un de l’autre, on ne faisait que se parler. On veut gagner, on s’attend à gagner ce genre de match, on est simplement coéquipiers. Si je devais partir à la guerre je prendrais IT et personne d’autre. Il n’y a rien de personnel, on essaie simplement de tirer le meilleur l’un de l’autre et de gagner le match. »

Leur entente sur pick-and-roll parle pour eux, les Nuggets l’ont constaté récemment. Alors on veut continuer de capitaliser sur cette entente à Los Angeles mais aussi sur cette mésentente, espère Luke Walton, qui n’a « pas vu de quoi il s’agissait, mais a apprécié » la scène. « Dans cette équipe, on a des gars qui étaient furieux intérieurement et qui ne disaient rien, donc je préfère qu’ils s’expriment » justifie l’entraîneur.

« Je le leur ai dit après coup. Tant qu’ils sont ouverts d’esprit, peu importe le sujet de leur dispute, ils s’en sortiront. On essaie de faire parler nos gars en défense depuis le début de l’année, et s’il y a un échange comme celui-là, ça veut dire qu’on a deux personnes passionnées, et on l’accepte dans notre équipe. »