Malgré un effectif ultra réduit avec cinq absences majeures (Irving, Horford, Brown, Smart, Theis), Boston est passé tout proche d’un petit exploit contre Washington. Mais au terme de 58 minutes de jeu et d’une fin de match au couteau, les Wizards ont fini par l’emporter 124-125, avec une nouvelle grande performance de Bradley Beal, auteur de 34 points, 7 rebonds et 9 passes. Les Celtics de Guerschon Yabusele, titulaire pour la première fois de sa carrière, n’ont pas grand-chose à se reprocher, même après avoir mené un temps de 20 points. Ce match servira à coup sûr d’expérience aux jeunes joueurs de Brad Stevens, surtout pour la fin de saison.
Dans ce match à rallonge, activons le mode avance rapide. Stevens est contraint de jouer grand et cela lui réussit. Alors que l’on pensait Boston parti pour une soirée pénible, les hommes de Massachusetts font mieux que se défendre. Larkin, Ojeleye, Nader… Tout le monde apporte son écot, comme s’ils étaient les habituels leaders de l’équipe au trèfle. La défense des Wizards n’y est pas du tout en première période et Boston mène 49-29 après 16 minutes de jeu.
Un bon passage de Markieff Morris en fin de première période relance les visiteurs peu avant la pause, avant que Bradley Beal ne monte en température. Limité à 5 points en cinq tirs à la pause, le leader de Washington envoie 16 points dans le troisième quart pour ramener les siens et relancer le match.
Marcus Morris / Bradley Beal, duel de fines gachettes
Le match est très plaisant mais la fatigue côté Wizards et le manque d’automatismes côté Celtics commencent à se faire ressentir à l’approche du money time. Les deux équipes peuvent toutefois compter sur leurs leaders offensifs du soir pour se rendre les coups. Marcus Morris retrouve son agressivité et signe son meilleur match de la saison. Beal ne baisse pas sa garde et maintient les siens dans le coup de loin ou en forçant les intérieurs celtes à défendre sur lui.
Morris pense forcer la décision d’un gros tir à 3-points dans le coin gauche à 43 secondes de la fin. Mais le Wizard lui répond de deux lay-ups pour garder la pression intacte. Après une gamelle de Beal, le ballon revient à Washington après un replay des arbitres qui semble durer une éternité et casse quelque peu la tension des derniers instants. Sur la remise en jeu, Morris commet l’erreur de venir en aide sur Otto Porter à 2-points, alors que les locaux comptent trois longueurs d’avance ! Dans un fauteuil, Jodie Meeks égalise et envoie le match en prolongation (106-106).
Tatum sauveur une fois, pas deux
Washington frappe en premier mais Morris (31 points, 9 rebonds), encore, et Terry Rozier remettent les deux équipes dos à dos. L’ambiance est superbe mais la réussite au tir n’est plus au rendez-vous. Porter met cette fois les Wizards en tête au moment de rentrer dans les 24 dernières secondes. Les joueurs de D.C. pensent avoir la remise en jeu pour assurer la victoire après que les Celtics aient manqué la leur. Seulement Beal glisse et offre une dernière cartouche à Boston. Jayson Tatum ne manque pas l’occasion de briller et obtient un 2+1 à trois secondes de la fin. Le rookie peut plier la rencontre mais il manque son lancer-franc bonus ! « Magnifique ! Pourquoi se rendre les choses faciles ? » s’amuse Brad Stevens sur le banc, deuxième prolongation.
Cette fois, Washington pense bien faire la différence en prenant six points d’avance à 1’25 » de la fin avec une nouvelle action à trois points signée Beal. Mais Monroe et Rozier prolongent à nouveau le plaisir et Boston a la balle pour l’emporter. Comme à la fin de la première prolongation, Tatum hérite de la gonfle. Il privilégie le shoot lointain mais Satoransky fait parler sa longueur pour contester le tir. Le ballon ressort, les Wizards peuvent lâcher un grand ouf de soulagement autant que de fatigue. Plus de trois heures après le coup d’envoi, ils l’emportent 124-125 chez le deuxième de l’Est et se reprennent après deux défaites de rang.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.