Mauvaise opération pour Miami, battu à domicile par des Lakers (113-131) qui ne jouent plus grand-chose cette saison. Le Heat n’a jamais su trouver l’intensité défensive dans une rencontre à haut rythme qui ne convient pas aux hommes d’Erik Spoelstra. Le nouveau bon match de Dwyane Wade en sortie de banc (25 points en 26 minutes) a été éclipsé par une autre performance « vintage », celle de son ancien coéquipier, Isaiah Thomas, auteur de son meilleur match de la saison (29 points, 6 passes). A l’image de leur lutin de meneur, c’est tout l’effectif de Los Angeles qui était d’attaque, à après de 60% aux tirs.
Dès la première action, les Californiens donnent le ton, ils ne sont pas venus en Floride faire du tourisme. Ball vient voler le ballon des mains de Whiteside et en quelques secondes, le ballon est dans le cercle adverse sur un lay-up de Kentavious Caldwell-Pope. Le jeu va à 100 à l’heure, les Lakers n’hésitant pas à tirer dès le début de la possession. Et la recette fonctionne. Randle se charge de sortir Whiteside de son match et les visiteurs prennent rapidement les devants d’un 12-0 imparable (7-20).
Sans défense, le Heat n’était que dans la réaction
Privés de la paire Ellington-Johnson, Spoelstra change tout aussi vite son fusil d’épaule et amène plus de qualités athlétiques sur le parquet. Goran Dragic trouve enfin son rythme et envoie Ban Adebayo aux cintres de l’American Airlines Arena pour un alley oop en haute altitude. L’entrée du rookie fait beaucoup de bien au Heat, ainsi que celle du revenant Rodney McGruder. Avec plus de rythme, Miami revient dans la rencontre, 36-33 à la fin du premier quart-temps.
Mais à jouer contre-nature, les locaux s’embourbent quand leurs adversaires se régalent. Isaiah Thomas profite des espaces en transition pour allumer de loin. Le meneur des Lakers est inarrêtable et son entente avec Julius Randle (21 points au repos) se fait de plus en plus évidente. A nouveau dans les cordes (40-54), le Heat trouve des solutions ponctuelles, à l’image du fadeaway impossible de Wade par-dessus la planche ou des primés dans le corner de Justise Winslow. Mais défensivement, les locaux n’y sont pas. Ils laissent Los Angeles tirer à 65% au tir et inscrire 40 points dans le deuxième quart.
IT scelle la victoire
Avec un bon passage de Josh Richardson, Miami parvient à maintenir l’écart autour des dix points. Le rythme retombe un peu côté Lakers, mais Brandon Ingram prend les choses en main. L’ailier n’hésite pas à jouer en isolation quand la possession se rapproche de son terme. Derrière leur ailier, les Angelinos reprennent un peu d’air, +16 en milieu de troisième quart-temps. Dragic et les siens sont toujours à réaction et ne cèdent pas. Possession par possession, ils reviennent sous la barre des dix points, avant que ce diable d’Isaiah Thomas ne refroidisse la salle derrière l’arc dans la dernière minute.
Le Heat ne le sait pas encore mais à partir de ce panier à trois-points, l’ancien Cavalier va prendre feu. Tous les ballons passent par lui et il inscrit trois nouveaux tirs lointains en une minute ! Cette fois, Miami a bien un genou à terre. Wade fait ce qu’il peut pour limiter les dégâts, mais l’écart enfle, jusqu’à atteindre 22 points. Les locaux n’abdiquent pas mais incapable d’hausser le ton défensivement, le mal est fait. Les trois dernières minutes se transforment en un festival anecdotique de tirs manqués et de balles perdues, les Lakers s’imposent de 18 unités. Les joueurs de Floride devront vite se reprendre pour un match très important samedi en vue de la fin de saison avec la réception de Detroit.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.