Après Josh Richardson dimanche soir face au Jazz, c’est Wayne Ellington que Erik Spoelstra désigne pour donner la victoire aux Floridiens, et le joker de Miami exécute les Raptors à 0.3 seconde de la fin pour une victoire 90-89. Une victoire à l’arraché mais logique pour le Heat qui signe une 6e victoire consécutive, sur un parquet où Toronto n’avait connu la défaite qu’à une seule reprise cette saison. Transparent en première période, DeMar DeRozan a tout donné en fin de match, mais le Raptor, privé de Kyle Lowry, blessé, puis de Serge Ibaka, expulsé, est trop court.
Malgré l’absence de Lowry, Toronto démarre ce match comme il faut (9-4). Les Raptors peuvent compter sur un Serge Ibaka très présent pour continuer à faire la course en tête malgré l’efficacité et la présence d’Hassan Whiteside poste bas (21-17). Erik Spoelstra décide d’ouvrir son banc afin d’apporter de la fraicheur à son équipe. En sortie de banc, Wayne Ellington apporte toute son adresse à une équipe du Heat qui monte en régime. Miami mène à la fin du premier quart temps (22-21).
Privé de son compère Kyle Lowry, DeMar DeRozan est à la peine depuis le début de la rencontre. L’arrière des Raptors n’arrive à rien. Sans la réussite habituelle de sa star, Toronto est gêné. A l’inverse, Miami peut compter sur un Elligton toujours aussi en réussite et un Adebayo énergique pour garder les commandes du match (35-33).
Timide jusque-là, Goran Dragic sort enfin de sa boite. Par sa vitesse de drive, Le meneur slovène fait souffrir la défense canadienne et permet aux siens d’infliger un 10-3 à son adversaire (45-36). DeRozan stoppe l’hémorragie et tente de ramener son équipe dans le match, mais Dragic et Miami terminent très bien cette première mi-temps. Battu qu’une seule fois sur son parquet, Toronto est mené de 10 points à la pause (51-41).
Début de bagarre entre Serge Ibaka et James Johnson
D’une superbe claquette dunk, Derrick Jones Jr lance parfaitement la seconde période du Heat, mais Toronto monte en intensité. Plus efficace dans ses tirs à mi-distance, DeRozan évolue enfin à son vrai niveau. Dans le sillage de son leader, Ibaka en contre-attaque puis à longue distance enflamme le match, Toronto est de retour aux affaires (53-50).
Mais voilà, James Johnson et Ibaka en viennent aux mains, et ils sont expulsés ! Sans réaction après l’expulsion de son intérieur, Toronto ne peut rien faire face à un Dragic toujours aussi solide. Le meneur floridien, d’un fadeway puis d’un tir à longue distance remet les siens dans le droit chemin (63-54). Miami déroule depuis l’expulsion d’Ibaka. Whiteside marche sur la raquette des Raptors et le Heat malgré CJ Miles garde le contrôle à 12 minutes de la fin du match (72-64).
Toronto profite de l’agressivité de Van Vleet et de Powell pour recoller au score au début du dernier quart-temps (76-73). En tête, depuis la fin de du premier quart-temps, le Heat veulent éviter le hold up, et Richardson et Adebayo se relaient pour conserver un petit écart. A l’approche du money time, Miami continue de faire la course en tête (82-77). Mais money time rime souvent avec DeRozan, héroïque la veille à Brooklyn.
Le natif de Los Angeles s’occupe de tout dans cette fin de match. C’est lui qui a deux minutes du terme de la rencontre permet à Toronto de reprendre les commandes de la partie. La salle prend feu, et la pression s’accentue sur les épaules des Floridiens incapables de scorer dans cette fin de match. On se dit alors que Toronto dans la douleur, va réaliser le hold up de la soirée.
Spoelstra déniche une nouvelle fois un énorme système
Les dernières secondes de ce match sont complètement folles. Tout d’abord Dragic se joue de la défense de Toronto pour remettre Miami devant à 19 secondes de la fin (88-87). Balle dans les mains de DeRozan qui après avoir raté sa pénétration prend son propre rebond et d’une claquette tout en finesse, fait exploser le Air Canada Center (89-88).
Mais comme face au Jazz dimanche, Eric Spoelstra profite d’un dernier temps-mort pour dessiner un système décisif. Il permet à Elligton de se jouer d’un Siakam très naif défensivement pour terminer tout près du cercle à 0.3 secondes du buzzer. Toronto est K.O., Miami peut exulter.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.