Après prolongation, le duo Porzingis – Ntilikina fait tomber les Lakers

Chahutés par une équipe des Lakers joueuse, les Knicks s’imposent 113-109 après prolongation portés par un Kristaps Porzingis en mode patron (37 points, 11 rebonds, 5 contres). A ses côtés, Frank Ntilikina, très solide lors du money time, termine avec sa meilleure marque en carrière aux points (13 unités). Grâce à ce succès, New York remonte à la 8e place de la conférence Est, avec le même bilan que les Sixers et le Heat.

Clarkson-Kuzma, la solution venue du banc

Premiers pas au Garden et premières séquences intéressantes pour le toujours attendu Lonzo Ball, qui distribue parfaitement le jeu et éclaire les Lakers à la baguette. Brook Lopez en profite et voici que les Lakers prennent un premier avantage (13-8). Mais KP ne l’entend pas de cette oreille et prend feu, pour redonner l’avantage aux locaux (16-13).

Doug McDermott fait son entrée sur le terrain, et impacte le jeu dès sa première action… défensive. Les actions brouillonnes s’enchainent, au grand dam des fans présents. Jordan Clarkson sort du banc à son tour et aide les Lakers à prendre ce premier quart (29-25).

Le duo Kuzma-Clarkson fait mal aux locaux à l’entame du second quart, mais alors que les Californiens commencent à créer un écart grandissant, un 3-points de Frank Ntilikina vient calmer les ardeurs adverses (36-30). Pas suffisant pour les Bockers, peu inspirés en attaque et qui ne suivent pas les consignes de Jeff Hornacek : les voici qui se retrouvent à dix unités (42-32). Après six minutes de sécheresse offensive, les Knicks enchainent quelques paniers et recollent à une possession (44-41), à l’entrée des trois ultimes minutes de ce quart. Courtney Lee décide de hausser son niveau de jeu, bien accompagné par Porzingis, mais ce sont toujours les joueurs de Luke Walton qui gardent la main après 24 minutes de jeu (51-50).

Ntilikina, un rookie qui n’a pas froid aux yeux !

Les Knicks entament cette seconde période remontés comme des coucous, enchainant sur un 7-0 qui surprend les Lakers (57-51). Lonzo Ball et Caldwell-Pope sonnent la charge, et les pourpres et jaunes éteignent le momentum des locaux. Le rookie angelino réveille les fans de son équipe après un alley oop en contre attaque, et Porzingis répond au jeune meneur à longue distance, pour permettre aux Knicks de recoller une nouvelle fois au score (71-71). La seconde unité des locaux fait son entrée en jeu, mais n’arrive pas à apporter un regain d’énergie, après quelques minutes de folie de part et d’autre du terrain. Les Lakers, même sans posséder une défense exemplaire, terminent une nouvelle fois avec une légère avance après le troisième quart (79-76).

Pour les douze ultimes minutes, coach Hornacek décide de laisser sa seconde unité sur le terrain, et la formule marche. Grâce à Kyle O’Quinn et compagnie, les Knicks passent devant rapidement, profitant de l’amorphe défense des hommes de Luke Walton (84-83). Aucune équipe n’arrive à vraiment creuser un écart conséquent et les attaques se répondent coup sur coup à l’entame du money time (90-90).

Le banc des Knicks décisif

Frank Ntilikina prend confiance en attaque, alors que de l’autre côté Lonzo Ball disparaît peu à peu de la rencontre. Le Français, auteur de sept points de suite et de superbes séquences défensives, puis Porzingis, donnent enfin deux possessions d’avance aux leurs à deux minutes du terme (97-92). Mais Kyle Kuzma pousse les siens à ne pas lâcher, et voici que les visiteurs recollent à égalité à 24 secondes de la sonnerie finale (99-99). Les équipes ne veulent pas se lâcher, et nous voici en prolongation (99-99) !

Jeff Hornacek fait confiance à Beasley et McDermott pour ce début de prolongation et ça marche : les Knicks prennent deux nouvelles possessions d’avance après 4 minutes (111-105). Caldwell-Pope et Kuzma tentent de rameuter leur troupe, en vain. Les Lakers s’inclinent au Garden au grand regret de Lavar Ball, surexcité au premier rang, à quelques sièges de Spike Lee (113-109).

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.