Depuis son retour aux affaires le 16 novembre dernier, Chris Paul et les Rockets n’ont plus perdu le moindre match. Neuf victoires de rang pour Houston et son meneur qui a encore été excellent face à Damian Lillard et les Blazers.
L’addition finale se monte à 26 points (8/14 aux tirs), 7 passes, 3 rebonds et 2 interceptions. Avec un 9/10 aux lancers qui a déjà fait jaser dans les vestiaires locaux du Moda Center… Mais CP3 n’en a cure. Le meneur All-Star est revenu sur ce nouveau succès et la progression des Rockets qui pètent la forme.
Chris, vous remportez une 9e victoire d’affilée, et vous avez dû lutter pour l’arracher…
« On a encore du temps pour trouver des solutions, mais ce soir, j’ai trouvé qu’on avait montré du caractère. On a été conquérant. On a obtenu des stops défensifs quand il le fallait, et on a réussi à scorer quand il le fallait aussi. C’est encore un processus pour l’équipe mais c’est toujours positif d’engranger des victoires. »
Face aux Blazers, vous et James (Harden) avez réussi à partager les tickets shoots dans les dernières minutes. Comment avez-vous géré ce retour de -14 en 4e quart ?
« Chaque match est différent. Chaque équipe propose une défense différente. Mais on a su alterner. Je le disais justement à James après le match que c’était bien comme ça. J’ai pu trouver des positions. Il a ensuite pu en trouver aussi. On a joué en symbiose. »
Et ça s’est fait assez naturellement en fin de match, dans le rythme…
« Exactement. On a pu jouer au rythme qu’on voulait imposer. Mais tout a commencé avec notre défense. On a commencé à faire des stops. Notre défense avait été très erratique pendant tout le match. Mais c’est un de nos atouts en défense : on parle. PJ m’a fait la leçon pendant un temps mort. C’est bien, c’est ce qu’il fallait car il y a la victoire au bout. »
Comment expliquez-vous ce passage défensif où vous avez parfaitement su forcer les balles perdues fatales aux Blazers en dernier quart ?
« Oui, on a trouvé une rotation vraiment intéressante où ça switchait de partout, ça communiquait bien et tout le monde était actif. On a causé pas mal de balles perdues et on a poussé la relance. Qui peut vraiment arrêter James en un-contre-un ? C’est compliqué. »
Propos recueillis à Portland