Deux matches à l’extérieur, deux victoires. Les Rockets ne pouvaient rêver meilleur départ. Après leur superbe steal sur le parquet du champion en titre la veille, les coéquipiers de James Harden sont allés s’imposer du côté de Sacramento (105-100), non sans mal mais sans Chris Paul, ménagé après sa douleur au genou.
Eric Gordon titulaire et Clint Capela (22 pts, 17 rbds, record en carrière égalé) ont parfaitement secondé James Harden (27 pts, 9 pds) pour permettre aux Texans de l’emporter au terme d’un money-time qui s’est joué sur un « Replay » en défaveur de SacTown à 25 secondes de la fin. En l’absence de Zach Randolph, le double-double de Willie Cauley-Stein n’aura pas suffi (21 pts, 10 rbds). À noter également les débuts encourageants de De’Aaron Fox en sortie de banc (14 pts, 5 pds).
Gestion validée
Amoindris et usés par leur combat de la veille, les Rockets n’ont pas développé un basket flamboyant. Mais les hommes de Mike d’Antoni ont fait le nécessaire afin de débuter cette nouvelle saison par un deuxième succès consécutif à l’extérieur. « Pour valider le match d’hier il fallait prendre celui-là », a résumé le coach des Rockets à l’issue de ce deuxième « Opening Night » en deux jours.
Sans Chris Paul, mais avec Nene Hilario de retour, les Texans ont remarquablement géré la première mi-temps en ne concédant aucun écart et en prenant jusqu’à 8 longueurs d’avance peu avant la pause (40-48). Houston confirme la tendance au retour des vestiaire avec un nouvel éclat : un 10-4 alimenté par Clint Capela et les snipers Gordon et Anderson (52-62). Devant leur public, les Kings sont déterminés à ne rien lâcher et Buddy Hield sonne le début de la révolte en scorant 10 points dans le 3e acte. La connexion entre Fox et Cauley-Stein se met également en place et voilà SacTown de retour à -3 (72-75), prêt à jouer ce dernier quart-temps dans les yeux des Rockets.
Gordon is the new Tucker
La pression se fait sentir mais Houston peut compter sur un James Harden imperturbable pour relancer la machine. Auteur de trois paniers à 3 points avant d’attaquer le money-time, « The Beard » peut aussi compter sur l’intenable Eric Gordon, facteur X de son équipe et succédant ainsi à PJ Tucker, le héros de la veille. Mais Hill, Hield et Cauley-Stein trouvent à nouveau le moyen de mettre la pression sur Houston qui voit son avance réduite à +4 à 1’20 de la fin sur un jumper de l’energizer Labissiere (92-96).
Malgré un précieux lancer manqué par Cauley-Stein et un alley-oop autoritaire claqué par Capela, Sacramento est à deux doigts de réaliser le hold-up dans les derniers instants. Mais l’interception sur remise en jeu de George Hill à 98-95 se transforme en faute de l’ancien meneur du Jazz après visionnage du « Replay ». Deux lancers d’Eric Gordon et un ultime tir manqué de Hield finiront par achever les locaux, vaincus les armes à la main.
« On savait que ce road trip allait être dur, mais on a vraiment fait du bon boulot, spécialement ce soir en ne lâchant rien et en jouant pendant 48 minutes », a déclaré James Harden après la rencontre. » C’est ce qu’on dit tout le temps : peut-être qu’on ne vous tuera pas dans le premier, le second ou le troisième quart-temps, mais dans le 4e, si on continue de jouer à notre manière, on aura toujours une chance ».
Les Rockets retrouveront le Toyota Center samedi soir face à Dallas pour leur grande première à domicile. Des Mavs qui accueilleront dès ce soir Sarcramento en route pour son premier road trip de la saison.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.