Comment analyser une victoire à l’extérieur dans un match d’ouverture face aux Warriors ? La première partie de la phrase offre une réponse modérée : un premier match n’est qu’une étape dans une longue saison régulière. Mais la seconde partie est prometteuse : battre les champions 2015 et 2017 n’est jamais anodin.
« Ils sont l’instrument de mesure de la ligue », rappelle Trevor Ariza à ESPN. « Venir ici, gagner en ne jouant pas à notre meilleur niveau, cela veut dire beaucoup pour notre équipe. »
La vérité d’octobre n’est pas celle d’avril…
Beaucoup, mais pas tout. Tout est question d’équilibre, entre joie et modération.
« Ce match ne voudra rien dire quand on arrivera en avril », prévient Chris Paul. « Mais, pour nous, c’est important pour construire des habitudes. Certaines choses vont prendre du temps, mais on veut progresser en gagnant. »
La première étape était de montrer un nouveau visage défensif. On le sait, P.J. Tucker et Luc Mbah a Moute seront les garants de la défense mais face aux Warriors, c’est surtout en attaque qu’ils ont fait la différence avec 34 points à deux.
« Ils ont fait la différence car ils peuvent les jouer de tellement de manières et défendre sur eux comme ils n’en n’ont pas l’habitude », raconte Ryan Anderson.
Mike D’Antoni se permet même de chambrer Dryamond Green
Draymond Green n’avait également pas toujours l’habitude d’être chambré. Le meilleur défenseur de la saison passée avait douté de la défense des Rockets. Mike D’Antoni lui a donc répondu.
« Quelqu’un a dit qu’on ne prenait pas la défense au sérieux. Manifestement, eux (les Warriors) non plus. »
Les Warriors avaient des excuses – absence, blessure, fatigue, décompression – pour expliquer ce revers et les Rockets des réglages à faire avec une cohabitation Chris Paul – James Harden encore perfectible ou une défense pas toujours en place, mais ce premier succès et ce comeback de 13 points, restent une belle base de travail pour la franchise texane.