Chaque année, la Drew League prend place à Los Angeles et si un joueur y fait bonne impression, c’est bien Julius Randle, local de l’étape en sa qualité d’ailier-fort des Lakers. Certes, ce n’est qu’une ligue d’été semi-professionnelle mais elle donne généralement une bonne indication sur la condition des joueurs. Certains se laissent aller durant les vacances (la jurisprudence Shawn Kemp), d’autres les mettent à profit pour peaufiner leur jeu.
Au regard des images qui circulent sur la toile, l’ancien joueur de Kentucky a largement travaillé sa palette, aussi bien physique que technique. Affûté, vif, il se montre aussi de plus en plus à l’aise sur sa main droite. De ses propres mots, le Laker se trouve dans une dynamique positive.
« Je vais être capable de courir sans réfléchir. » dit-il à l’Orange County Register au sujet de sa condition : en l’espace de quelques semaines, il a perdu 7 kilos. « Je ne ressentirai plus l’effort. »
Une nouvelle éthique de travail
Après une première année loin des terrains pour blessure, une deuxième faite de hauts et de bas sous les ordres de Byron Scott et une dernière campagne décevante malgré les attentes de Luke Walton, Julius Randle s’est pris en main. Néanmoins, le joueur est conscient de jouer pour une franchise ambitieuse dont le changement de direction pourrait avoir une influence énorme sur son avenir.
L’objectif de Magic Johnson est d’attirer des stars et dans cette optique, Julius Randle pourrait servir de contrepartie. Le joueur le sait et c’est pourquoi il a décidé de mettre toutes les chances de son côté, notamment en engageant un entraîneur particulier, responsable « d’un changement drastique de style de vie ».
« Les rumeurs ne sont pas de mon ressort. Je ne peux pas les contrôler. » rappelle t-il au sujet des manoeuvres en coulisses de ses dirigeants. « Au bout du compte, je ne peux que travailler sur mon jeu et me préparer pour la saison prochaine. »
En l’état, Julius Randle reste un Laker et anticipe un plan de jeu polyvalent où sa lecture pourrait se révéler plus importante que jamais, d’autant plus avec un meneur aussi altruiste que Lonzo Ball.
« On va essayer de jouer un jeu sans position. On va être capable de bosser tous ensemble. »
.@J30_RANDLE's 28 points and 18 rebounds at #thedrew keep M.H.P.'s playoff hopes alive. Check out the highlights. pic.twitter.com/dWRtopHZgl
— Drew League (@DrewLeague) July 25, 2017