L’effectif pléthorique des Celtics laisse la place aux belles histoires. Sélectionné à l’antépénultième position de la draft 2016, Abdel Nader a convaincu son employeur de lui proposer un contrat un an plus tard, après une superbe saison en G-League récompensée par un trophée de Rookie de l’Année.
« Je pense avoir porté mon jeu offensif et défensif à un autre niveau. Il est NBA-ready » assurait-il avant de conclure cet accord avec Boston. Preuve que les Celtics comptent sur lui, ils n’ont pas hésité à le ménager en summer league.
« Plus on repose Abdel, Jaylen Brown et Jayson Tatum pour le reste de la saison, mieux c’est » confiait l’entraîneur de Summer League Jerome Allen après une petite alerte au mollet pour le premier nommé. « On lui en a beaucoup demandé. On lui a demandé de défendre sur Dante Exum, de jouer les quarterback en terme de communication et de permutations, de jouer meneur de jeu et de distribuer, de prendre des rebonds… Il est probablement un peu fatigué. »
« Je joue du poste 1 au 4 »
Car oui, l’ailier d’1m98, né en Egypte, a l’avantage de jouer sur plusieurs positions. C’est précieux, voire indispensable, sur une ligne extérieure encombrée à Boston.
« Je portais le ballon en D-League, et je suis donc plutôt à l’aise » justifie le principal intéressé. « Je n’ai pas vraiment de poste. Je joue du 1 au 4 ici, je suis juste un joueur de basket. »
De quoi décrocher une place dans la rotation de Brad Stevens et espérer gratter quelques minutes chez un prétendant au titre. Quelque chose que personne n’aurait prédit il y a un an.
« Il est grand, physique, athlétique, il attaque le cercle et tire à 3-points » décrit Jerome Allen. « Le jeu a ralenti dans sa tête. Quand le jeu est rapide mais que votre esprit va lentement, ça vous permet d’être efficace. Il se bat constamment, attaque le cercle, et je suis content de voir qu’il a utilisé cette première année pour progresser dans la compréhension du jeu. »