Alors que les Warriors semblent bien partis pour dominer la NBA pendant des années, Magic Johnson ne rêve que d’une chose : relancer la rivalité entre les Lakers et les Celtics.
« C’est le moment de le faire à nouveau, non ? » a-t-il lancé après la défaite des siens face aux Celtics samedi soir. « Ils ont des jeunes talentueux, et Tatum est énorme. Et lorsqu’on regarde ce qu’on a, on peut imaginer de se retrouver à nouveau car les deux franchises grimpent. »
Sauf que Boston est plus près du sommet avec 53 victoires en saison régulière, soit plus du double des Lakers, et une finale de conférence.
« Bien sûr, les Celtics ont un petit peu d’avance sur nous » poursuit-il. « Danny fait du super boulot, et quand on pense à la Draft et à Gordon Hayward… Ce gars sait comment jouer. Vous le mettez aux côtés d’Isaiah Thomas. Vous le mettez aux côtés des autres joueurs de talent. Je pense qu’ils possèdent l’un des meilleurs coaches de la nouvelle génération. Mais on en possède aussi un très bon. »
Tout cela énuméré fait que Magic verrait bien des retrouvailles Lakers-Celtics en finale dans un avenir proche…
« Ils ont des jeunes talents. On a des jeunes talents. Ils en ont un peu plus que nous avec Al Horford et Hayward qui sont des stars et des joueurs d’expérience. Surtout Hayward. J’espère que l’an prochain, on pourra en ajouter dans nos effectifs. Je pense alors qu’on avancera ensemble, et qu’on pourrait les revoir en finale à un moment. »
« Isaiah Thomas est comme Bird, Kobe… Il comprend les angles »
Bien sûr, Magic Johnson multiple les sourires et les clins d’oeil lorsqu’il évoque les Celtics, mais il redevient très sérieux lorsqu’on lui demande de parler d’Isaiah Thomas.
« Il est unique ! C’est une chose de faire 1m75, mais ç’en est une autre de faire 1m75 et d’être unique. Puis il a un coeur énorme, mais vraiment énorme. Et puis c’est un dur au mal. »
Mais au-delà de sa taille et son coeur énorme, Isaiah Thomas, c’est aussi un immense basketteur.
« Il est intelligent » conclut Magic. « Il sait comment jouer avec les angles. Dans le basket actuel, ils sont rares à savoir le faire. Il est comme Larry Bird. Il est comme Kobe Bryant. Il comprend les angles. Si untel fait ça, alors je vais faire ça. Il voit les choses avant qu’elles n’arrivent, et il est unique. »