En transférant Brook Lopez, les Nets ont tourné une page de leur histoire. Au fil des saisons et des records de franchise, le pivot s’était imposé comme l’un des rares éléments stables dans une franchise qui était passée des rêves de titre à une reconstruction forcée.
Désormais, il faut repartir en misant sur la jeunesse, et le club compte sur Jeremy Lin.
« On a des jeunes joueurs, et il est clairement le leader du vestiaire » affirme Sean Marks pour le Nets Daily. « Avec son éthique de travail et tout ce qu’il fait ici, il est incroyable. Le gars est à la salle tous les jours et il se donne à fond. C’est le gars que les jeunes regardent en se disant : ‘Wow, impressionnant. »
Des jeunes qui auront besoin d’encadrement.
« C’est une conversation qu’on a souvent avec Sean [Marks] » confie Kenny Atkinson au NY Post. « On va encore avoir un bon équilibre. L’an passé, on avait fait du bon boulot pour avoir cette balance entre vétérans et jeunes joueurs »
Kenny Atkinson : « Avec la free agency, on aura un effectif équilibré »
En récupérant D’Angelo Russell, puis Jarrett Allen le soir de la draft, les Nets ont ajouté quelques nouvelles briques à leur reconstruction. Malgré l’arrivée de Timofey Mozgov, l’effectif est effectivement clairement rajeuni mais pas immature, comme tient à le souligner Jeremy Lin.
« On a établi une vraie bonne culture ici, une bonne atmosphère » note-t-il. « J’ai le sentiment qu’on a fait du bon boulot pour récupérer des gars de caractère qui sont prêts à bosser et à s’arracher. Ça va le faire. Si les jeunes ne sont pas affamés et restent dans leur truc, ils resteront jeunes de bien des manières. S’ils vont dans le bon sens, ils deviendront des vétérans. »
De tout façon, la direction compte saupoudrer son jeune roster de quelques joueurs expérimentés. Les jeunes pousses auront besoin de tuteurs pour bien grandir.
« Je ne crois pas que vous allez voir 15 gars de moins de 24 ans » préfère préciser l’entraîneur. « Je pense qu’avec la free agency, on aura un effectif équilibré. On pense que ça aide au développement, il n’y a pas de doute là-dessus. Je pense aux gars plus vieux qu’on avait dans notre vestiaire et à leur importance pour le développement de Caris (LeVert), Rondae (Hollis-Jefferson) et Isaiah (Whitehead). On sait que ce sont des éléments essentiels à leur progression. »