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Derrick White, la dernière trouvaille des Spurs ?

Les Spurs cultivent la « tradition » de drafter un meneur de jeu en fin de premier tour. Après Tony Parker (28e en 2001), Beno Udrih (28e en 2004), George Hill (26e en 2008), Cory Joseph (29e en 2011) et Dejounte Murray (29e en 2016), voici donc venu Derrick White.

Sélectionné lui aussi à la 29e position, il a suivi la draft en famille depuis chez lui… à Parker (cela ne s’invente pas) dans le Colorado. « C’est fou, c’est fou », a-t-il répété au Denver Post après l’annonce de sa sélection. « Je ne suis qu’un gars de Parker. C’est plus que ce que je n’aurais jamais imaginé. »

À 22 ans, Derrick White (1m96, 90 kg) va gagner le Texas à l’issue d’une seule saison passée à l’université de Colorado… après avoir joué trois premières années à Colorado Springs en division II de NCAA. Il a bouclé son année de fac chez les Buffaloes avec plus de 18 points par match, 4 passes et 1 interception. De quoi recevoir quelques distinctions individuelles au sein de la Pac-12 en étant élu dans la first team ainsi que dans la meilleure équipe défensive.

De la division II universitaire aux Spurs

Avec White, les Spurs récupèrent un meneur capable de driver, de coller de gros posters, et de sanctionner de loin (40% derrière l’arc), que ce soit en sortie de dribble ou non. La saison passée, il était l’un des deux seuls joueurs à se classer dans le top 10 aux points, passes et contres de la Pac 12. L’autre joueur ? Markelle Fultz. Il a aussi la particularité d’avoir été le premier joueur de Colorado à claquer au moins quatre matches à plus de 30 points dans la même saison depuis un certain Chauncey Billups, idole de jeunesse de l’intéressé.

Totalement oublié au début de sa carrière universitaire, Derrick White a le profil du joueur sous-estimé dont les Spurs raffolent.

« C’est leur façon de faire », commente-t-il. « Ils font progresser leurs joueurs et ils gagnent. Pop (Gregg Popovich) est l’un des meilleurs coaches de tous les temps. Qu’il m’appelle et me parle, c’est quelque chose dont je n’avais jamais rêvé. Je suis très heureux. »

Sa draft est une réponse à tous ceux qui ont pu douter de lui par le passé. Mais c’est tout sauf une fin en soi pour lui.

« À chaque fois qu’on doute de toi, ça te pousse à en vouloir plus. Ça m’a poussé à continuer à travailler, à ne jamais être satisfait. Si je perds cet état d’esprit, je quitterais rapidement cette ligue. J’ai beaucoup de travail à faire. Je vais retourner m’entraîner pour être meilleur. »

Derrick White n’est pas sans savoir que la NBA est un vaste business où tout peut aller très vite. Il débarque à San Antonio dans un contexte particulier. Outre les rumeurs qui planent au-dessus de LaMarcus Aldridge ou Danny Green, le dossier meneur de jeu semble être prioritaire. Tony Parker va rater plusieurs mois de compétition et Patty Mills est free agent. Pour l’heure, le poste est occupé par Dejounte Murray et lui. Ce dernier devra donc faire avec les rumeurs persistances autour de la venue de Chris Paul voire de Derrick Rose. Pas le plus évident pour démarrer son rêve.

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