Chez Draymond Green, comparer les époques, ça n’a pas de sens. Son coach est lui plus ouvert sur la question. Steve Kerr s’est en effet tenté à une comparaison entre Stephen Curry et Michael Jordan, son ancien coéquipier aux Bulls.
Objet du rapprochement : l’impact offensif de ces deux monstres sur les défenses adverses. Avant d’évoquer le n°23, Steve Kerr a d’ailleurs commencé par rappeler quelques banalités.
« Tout ce que nous faisons est basé sur Steph. Il est celui par lequel tout a démarré ici. Notre base est construite autour non seulement de son talent, mais aussi de sa personnalité, son altruisme, sa joie, son éthique de travail. »
Il ne s’arrête pas ici dans son hommage de Stephen Curry… qu’il avait « zappé » lors de son discours à la parade.
« Notre système offensif est littéralement construit autour du chaos qu’il crée pour les défenses. Je n’ai jamais vu un joueur provoquer autant de schémas défensifs, à cause de sa capacité à shooter à 9 mètres et de dribbler autour de tout le monde. »
« Jamais » ? Pas même un Michael Jordan, donc ?
« Même Michael Jordan, il y avait les Jordan Rules mais je n’ai jamais rien vu d’aussi important que ces schémas défensifs adverses qu’ils doivent mettre en place pour s’occuper de Steph. »
La question de la domination offensive de Stephen Curry a beaucoup moins fait surface cette saison que durant ces deux années terminées par un titre de MVP. La faute à l’arrivée de Kevin Durant bien sûr.
Il y a plus d’un an et demi, beaucoup s’accordaient en effet à dire que Stephen Curry, par sa capacité à sanctionner aussi efficacement de loin et surtout en sortie de dribble, était tout simplement un problème insoluble.