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« Le blanc qui sautait au-dessus des buildings », les dessous de l’aventure américaine d’Hervé Dubuisson

Auteur d’un documentaire et d’un livre sur l’aventure américaine d’Hervé Dubuisson avec les Nets en 1984, Nicolas Venancio (ci-dessous en compagnie de Tim Hardaway) a lancé son projet sur une plate-forme participative.

Avec la volonté de mettre en avant non seulement l’une des plus belles gâchettes de l’histoire du basket européen et probablement le meilleur attaquant du basket français, mais aussi une culture populaire indissociable du monde de la NBA, l’auteur revient sur son documentaire.

D’abord, pouvez-vous vous présenter ?

J’ai fait un magazine qui s’appelle Gasface, consacré à la culture hip-hop et qui a connu 6 numéros. J’ai écrit pour des documentaires comme New York Minute, Looking4Galt et Hell Train. Le blanc qui sautait au-dessus des buildings est mon premier projet en solo.

« J’avais la sensation que tout était né autour de la Draft 1984 »

Justement, quelle est l’origine de The White Man Who Jumps Above Buildings ?

J’avais envie de faire un projet sur le basket, mais à ma sauce. J’aime le basket, ainsi que la culture qui l’accompagne. Comme les uniformes, les marques comme Starter, les VHS de l’époque comme NBA Superstars 2, les cartes Upper Deck. En m’intéressant à la NBA et à sa culture, j’avais la sensation que tout était né autour de la Draft 1984. Comme un Français avait quelque chose à voir avec cette histoire-là, je trouvais ça cool de m’y intéresser.

Pourquoi Hervé Dubuisson et l’été 1984 ?

C’est un faisceau d’intuition et au fil du temps, ça prend de plus en plus de sens. Je connaissais la photo où il pose avec le maillot des Nets sans en savoir les origines. En fouillant, on découvre que la photo date de 1984, donc au moment de cette grosse Draft, de l’arrivée de David Stern. Tout devient évident.

Combien de temps pour écrire et réaliser ce documentaire ?

Aucun calendrier n’a réellement été défini, ce fut dispersé. J’étais déjà parti à New York pour un autre tournage, donc j’en ai profité à cette occasion pour commencer à tourner sur ce sujet. J’ai rencontré des gens en France, à New York, dans le New Jersey.

« Le film, c’est l’histoire d’Hervé Dubuisson avec la révolution culturelle de 1984 en décor ; le livre c’est l’inverse »

Pourquoi avoir mis le documentaire sur une plate-forme participative ?

Pour réfléchir à un modèle de distribution. L’objectif, la finalité était de trouver un public. Cela me permet de faire de la précommande. Je voulais m’adresser directement au public. J’aime la musique et donc je m’intéresse à la façon dont elle se vend. J’observe des rappeurs comme Curren$y dans leur manière de gérer leur business. Je trouvais cela intéressant de faire du documentaire et de pouvoir le vendre différemment. Ensuite, est née l’idée de faire un objet collector, ce qui demeure très proche de la culture hip-hop. On veut la paire de baskets ou le t-shirt exclusif. Le livre est donc un guide cool, au format de poche, de l’année 1984 et de sa révolution culturelle. Je souhaitais un objet inédit et original. Et ne pas nécessairement le diffuser pour le grand public, plutôt pour les connaisseurs.

Il y a également un livre. Pourquoi ?

Quand on commence le travail de documentation, on accumule pas mal d’informations. Pour le documentaire, on rencontre des gens, on fait des interviews, on en utilise que très peu finalement, donc toutes ces sources sont utilisables ensuite. Le film, c’est l’histoire d’Hervé Dubuisson avec la révolution culturelle de 1984 en décor ; pour le livre, je voulais inverser avec l’année 1984 au premier plan et Hervé en arrière plan. Comme avec une caméra : on fait le point pour sélectionner ce qui est net et ce qui est flou. Je voulais faire une œuvre multisupport.

Vous avez rencontré plusieurs fois Hervé Dubuisson, notamment sur France Inter, quels souvenirs gardez-vous de ces moments ?

Il est très agréable, très cool. C’est un champion proche des gens, qui ne se la raconte pas. J’étais enchanté de voir que c’était quelqu’un de bien. Il a toujours joui d’une certaine popularité. Dans les années 1980, il était un des sportifs français les plus populaires car les matches étaient diffusés à la télévision. Les gens ont une réelle affection pour lui, je pense, et bien plus que pour certains joueurs de son époque qui ont peut-être gagné plus de titres que lui. Mais les gens sont attachés à son histoire. D’ailleurs, il n’a pas encore vu le documentaire. Je sais qu’il a déjà commandé le projet, alors que j’avais l’intention de lui donner le résultat final.

« Il y aura une avant-première à Paris avec Hervé et d’autres figures du basket »

Avec près de 6 600 euros collectés sur 8000 attendus et encore 18 jours pour donner, l’objectif va vraisemblablement être atteint. Quelle est la suite et surtout, quand pourra-t-on acheter et voir le documentaire et le livre ?

Je pense effectivement que je vais réussir à lever les fonds. Comme on engage les gens, le fait de dépasser l’objectif permet de basculer sur d’autres logiques. Une fois ce premier palier atteint, le second sera une avant-première à Paris où tous ceux qui ont misé sur le projet seront invités gratuitement. Hervé sera là, ainsi que d’autres figures du basket. Le projet sera disponible en septembre.

Et pour ceux qui n’ont auront pas donné sur la plate-forme, pourront-ils se le procurer en septembre prochain ?

L’idée, c’est de faire une série limitée. Comme pour un gars qui aurait manqué une édition limitée d’une paire de baskets, tant pis pour lui (rires). Cela donne encore plus de valeur à celui qui le possède. Peut-être quelques points de vente, mais ce sera très exclusif, ou voir avec Qhuit, la marque avec laquelle on fait un t-shirt, pour une éventuelle disponibilité dans quelques magasins. De toute façon, ce sera très circoncis dans le temps.

Un futur projet basket en vue ?

J’ai bien aimé bosser sur ce thème-là et c’est agréable de voir qu’il y a une réponse positive pour ce genre de projet. Pourquoi pas, donc. J’ai quelques idées, mais rien de bien établi. Il y a beaucoup d’histoires à raconter et surtout des traitements différents de ce qu’il se fait actuellement.

Propos recueillis par Jonathan Demay

Pour participer au projet

Kiss Kiss Bank Bank

Le trailer du documentaire

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