Même s’ils se seront sans doute trop courts pour les playoffs, les Pelicans profitent de la fin de saison pour terminer sur une bonne note. Ils sont seuls 10e, à quatre victoires des Blazers, qui ont pris la 8e place.
Mathématiquement, c’est encore possible, et cette nuit, ils ont dominé un adversaire direct, Dallas, en misant sur leurs deux superstars, Anthony Davis et DeMarcus Cousins. Et ce même si les Mavs jouaient « small ball ».
« On ne sera pas l’équipe qui sort ses grands parce que les autres jouent avec un cinq de petite taille » explique Alvin Gentry sur ESPN. « Je ne le comprends pas. On essaiera de tirer avantage de ce qu’on a, par opposition à ce qu’ils essaient de faire offensivement avec un cinq de petite taille. »
En clair, Alvin Gentry veut imposer son jeu axé sur deux intérieurs de grande taille et très offensifs. Aux adversaires de s’adapter. Et non l’inverse…
« Je sais que c’est l’ère du small ball, mais nous ne sommes pas des intérieurs classiques » estime DeMarcus Cousins. « Je pense qu’on peut en tirer profit, surtout quand il y a du small ball. On a l’occasion de changer les choses, et de changer le style de basket actuel. »
L’ambition est louable, mais il faudra aussi progresser en défense…
« Il faut juste qu’on communique entre nous » reconnaît l’ex-King. « Notre communication était affreuse, on ne savait pas s’il fallait switcher ou pas. Tout part de la communication. On ne peut pas continuer à faire des erreurs comme ça. »
« Construire quelque chose d’unique »
La bonne nouvelle pour DeMarcus Cousins et Anthony Davis, c’est que l’adversaire ne peut pas faire l’impasse sur l’un des deux en attaque. Résultat, l’ancien joueur de Sacramento est un peu plus libre en attaque.
« Je ne pense pas les gens réalisent combien c’est dur, sur la durée, d’être le joueur qui est ciblé tous les soirs, et qui est la principale cible de la tactique adverse. Je crois que les gens ne réalisent pas combien les joueurs qui le subissent ont du talent. Je vois des systèmes défensifs que je n’ai jamais vus auparavant dans ma carrière. Je sais que c’est l’effet Davis, et vice versa. »
Témoin de leur complicité naissante, Jrue Holiday apprécie d’avoir davantage de solutions.
« Ils se font des passes comme s’ils avaient déjà joué ensemble. Je pense que c’est beaucoup plus facile quand à la sortie d’un écran, vous en voyez un qui s’ouvre au cercle et l’autre qui ressort. Clairement, ils trouvent des solutions, et ça rend les choses plus faciles. (…) Au poste, vous ne savez pas s’il faut prendre à deux Cousins ou cibler Davis car il a un joueur plus petit ou moins athlétique sur lui. Si vous doublez sur Boogie, il trouve les autres et fait la passe. »
Même si les playoffs ne seront pas au bout, DeMarcus Cousins pense déjà à la saison prochaine : « Je suis impatient d’avoir un vrai camp d’entraînement pour construire quelque chose d’unique. »