Au complet, les Clippers ont galéré pour dominer des Sixers très diminués. Grâce à la puissance de DeAndre Jordan (19 pts, 20 rbds, 4 pds, 3 cts) et la justesse de Chris Paul (30 pts, 7 pds), les hommes de Doc Rivers s’imposent 112-100. Mais que ce fut compliqué, et surtout peu convaincant… En face, Richaun Holmes a longtemps tenu la baraque avec ses 24 pts.
Habituellement, les rencontres disputées à midi sont d’un ennui mortel… mais les Sixers et les Clippers avaient envie de jouer, et ça donne un premier quart-temps alerte et équilibré. D’un côté, Chris Paul qui joue en vieux briscard. Il ne force rien, les pieds dans le ciment, mais il plante 10 points à 80%. A ses côtés, JJ Redick arrose, mais il pose de gros soucis à Timothé Luwawu-Cabarrot. Après 12 minutes, les Clippers mènent 32-30 mais Philly confirme qu’ils ont un vrai fonds de jeu.
Le duo Paul-Jordan tient la baraque
Le deuxième quart-temps est du même tonneau, avec un poil de défense en plus. Ce n’est pas non plus exceptionnel mais les paniers deviennent un peu plus compliqués à inscrire. Ça donne un peu plus de un-contre-un, et Okafor et Saric régalent. En face, un joueur survole les débats : DeAndre Jordan. Il est tout simplement parfait (ou presque). Aux lancers, il est à 75%, et il est à 100% aux tirs. Le tout en dominant au rebond. Les Clipper profitent d’une faute flagrante de TLC sur Blake Grffin pour s’offrir un premier écart (51-44). Mais les Sixers lâchent rien, et Richaun Holmes surprend tout son monde à 3-points pour donner l’avantage aux Sixers à la nouvelle (57-56). C’est lui le meilleur marqueur des Sixers en première période.
Même scénario dans le 3e quart-temps avec des Clippers qui jouent petit bras, à l’image d’un Griffin hors du coup. Heureusement, Chris Paul est là pour prendre le match à son compte. Il tient son équipe à bout de bras. Sans forcer, et il peut jouer comme ça jusqu’à 45 ans ! Le problème, c’est qu’il n’a que Jordan comme soutien, et les Sixers en profitent pour conserver les commandes. Jahlil Okafor conclut une superbe contre-attaque, Robert Covington plante 5 points de suite, et voilà comment les Sixers abordent le money time avec quatre points d’avance (79-75).
Les Sixers craquent dans le money time
Mais voilà, les Clippers en ont sous le pied, et Griffin se réveille enfin. Résultat : un 11-0 en deux minutes et les Sixers sont asphyxiés (85-79) ! Sauf que c’est les Clippers, et que forcément, il y a des hauts et des bas… Et Philly répond par le trio Covington-Stauskas-Rodriguez. Les Sixers reviennent à un point (87-86) mais Griffin insiste. Une grosse claquette à deux mains donne un peu d’air aux Clippers (91-88), et c’est Jordan, comme en deuxième quart-temps, qui va mettre le couvercle sur le match. Il met ses lancers. Il prend des rebonds. Il intimide. Il donne 10 points d’avance (106-96). La fin de match est une succession de fautes des Sixers pour tenter le hold up. Mais les Clippers ne tremblent et ils s’imposent 112-100. Un écart en trompe-l’oeil tant Philly a longtemps été dans le match.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.