« On essaie toujours de s’améliorer, toujours. C’est vrai pour aujourd’hui et pour les dix prochaines années. » Le propriétaire des Rockets Leslie Alexander ne peut pas s’en cacher : il y a toujours de quoi perfectionner un effectif. Malgré une troisième place à l’Ouest et un bilan bien au-delà des espérances (37-17), Houston est bien tenté de s’inviter sur le marché des transferts d’ici la date butoir du 23 février.
Toute la question est de savoir où améliorer l’équipe, à quel poste, sans briser la dynamique collective de l’équipe depuis le début de saison. Même si Houston vient de connaître une période plus délicate, marquée par seulement six victoires sur les 14 derniers matches, dont une majorité de déplacements.
« D’une certaine façon, être aussi bons que nous pensons l’être aujourd’hui rend compliqué de faire un trade » confie le general manager Daryl Morey. « Nous avons une rotation qui joue vraiment bien. C’est compliqué d’ajouter quelque chose qui pourrait créer une faiblesse ailleurs. »
Un joueur à tendance défensive ?
Déshabiller Pierre pour habiller Paul en somme. Malgré cela, le GM avoue à demi-mot qu’un renfort défensif ne serait pas de trop pour son équipe. Car si Houston est l’une des attaques les plus prolifiques du pays, elle aussi l’une des plus friables de l’autre côté du terrain.
« Si vous avez le sentiment de devoir améliorer votre défense, vous pouvez essayer d’ajouter un joueur défensif, mais cela peut potentiellement affecter l’attaque, à moins que ce ne soit un fort, un très fort joueur. Généralement, ceux-là ne sont pas disponibles. »
On confirme que ces profils ne courent pas les rues. Houston pourrait alors se rabattre sur le transfert d’un joueur plus modeste. Et réaliser une retouche d’effectif similaire à celles de 2015, quand Daryl Morey avait envoyé Alexey Shved et Isaiah Canaan pour récupérer K.J. McDaniels et surtout le vétéran Pablo Prigioni, en provenance des Knicks. Cette année-là, les Rockets avaient atteint la finale de conférence face aux Warriors.
Avec Tyler Ennis, Bobby Brown, K.J. McDaniels ou encore les rookies Chinanu Onuaku et Kyle Wiltjer, Houston dispose d’un paquet de joueurs peu utilisés dans la rotation qui pourraient servir de monnaie d’échange.