Que les Nets soient bons derniers de la NBA, ça ne surprend personne puisque la franchise est en pleine reconstruction et qu’elle a misé sur des seconds couteaux. Mais l’accumulation de défaites n’enchante personne, et les esprits s’échauffent dans le vestiaire.
« C’était dans le vestiaire, et on l’a maîtrisé » explique Brook Lopez à propos des accrochages après la défaite face aux Wizards. « C’est important qu’on se respecte tous et qu’on se sente responsable les uns les autres. C’était juste de la frustration. C’était un match frustrant et les gars avaient besoin d’évacuer tout ça. Je ne sais pas ce qui était nécessairement correct ou qui a dit quoi, mais le plus important, c’est que ce soit passé. »
Pour Brook Lopez, il n’y a rien d’exceptionnel.
« Nous n’avions pas expérimenté ça pour l’instant, mais c’est ça arrive dans n’importe quelle équipe au cours de l’année. On a résolu le problème. C’était un match fort en émotion, et évidemment on était à fleur de peau. On en a parlé entre nous, et on a résolu ça entre joueurs. »
« Ce serait plus préoccupant si ça restait silencieux »
Pour le coach Kenny Atkinson, c’est un mal pour un bien.
« J’interviens beaucoup. Les coaches aussi, et parfois, c’est aux joueurs de donner le ton. Je pense qu’ils ont compris ce qu’il s’était passé, et je n’ai pas eu besoin de leur faire un grand exposé. J’aime le fait qu’ils se responsabilisent, et je dois faire en sorte qu’ils le restent. Le tout en étant positif. »
En fait, Kenny Atkinson préfère ce type d’accrochage à un silence de mort.
« Il y a une frustration générale quand on ne joue pas bien, en attaque comme en défense. S’ils étaient restés silencieux, j’aurais été bien plus préoccupé » conclut-il dans le New York Post. « C’est ce qui arrive quand on est mené de plus de 20 points. Ça arrive bien plus souvent qu’on ne l’imagine. Je le comprends et les joueurs en parlent et communiquent. Je trouve ça super et ils trouvent les solutions ensemble. Je ne crois pas que le conflit soit une mauvaise chose. Je ne vais pas faire une réunion parce que deux joueurs s’accrochent. Je suis un coach qui accepte le conflit. On a eu un accrochage en salle vidéo, et ils sont parfois brutaux. Ce n’est pas la fin du monde. »