Les Lakers craquent à nouveau face au Heat !

Pour la rencontre entre deux de ses anciennes équipes, les Lakers et le Heat, Shaquille O’Neal était aux commentaires pour TNT avant de voir son numéro 32 retiré au plafond de l’American Airlines Arena. Et si Timofey Mozgov (14 points, 6 rebonds) est parti très fort, c’est son adversaire direct, Hassan Whiteside (23 points, 13 rebonds) qui a régné en maître sur son parquet. Il faut avouer qu’il a été bien aidé par Justise Winslow (23 points, 13 rebonds, plus 4 interceptions) qui signe tout simplement son meilleur match en carrière aux points et aux rebonds. Malgré 27 points de Lou Williams ou encore 17 points, 7 passes de D’Angelo Russell, les Lakers s’inclinent pour la deuxième fois de suite après avoir compté jusqu’à 19 points d’avance (115-107).

Pour cette soirée dédiée au Shaq, le début de match est marqué de l’empreinte d’un autre pivot. Et pas forcément celui qu’on pensait entre Hassan Whiteside et Timofey Mozgov. Le pivot russe se régale avec 10 points en 9 minutes à 5/7 aux tirs. Il inscrit 6 des 11 premiers points de son équipe qui inflige précisément un 11-0 pour commencer. Il n’hésite pas à attaquer le corps de Whiteside pour créer son shoot. Les Lakers courent dans tous les sens et gênent considérablement le Heat, à la traîne après le premier quart (25-17).

Les pivots se montrent aussi sur le parquet

En deuxième quart, les attaques prennent le dessus. Et à chaque équipe son style ! Les Lakers entament la période par un 11-4 et c’est Nick Young qui prend feu avec deux tirs à trois points de suite. De l’autre côté, le Heat répond tout en puissance, à l’intérieur sur les épaules musculeuses d’Hassan Whiteside au alley oop. Après avoir été mené 42-23, le Heat revient à 7 unités. Sur un dernier coup de rein californien, LA a néanmoins repris le large à la pause (53-46).

Mais le Heat ne se déballonne pas. Sur un dunk de Josh Richardson face à Thomas Robinson qui fait lever son banc comme un seul homme, Miami est lancé dans un 10-0 en troisième quart. Brandon Ingram calme tout le monde mais ce n’est que passager. Sans Julius Randle ni Larry Nance Jr., Los Angeles est court sous le cercle et Whiteside leur fait payer sur une ultime action en dernier quart, symbole de Lakers encore fébriles dans leur gestion, et tout simplement courts en effectif. Le Heat s’impose et met fin à une série de trois défaites d’affilée, tout l’inverse des Lakers (115-107).

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