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La course au MVP : la petite place des meilleurs passeurs dans l’histoire

james-harden-1La course au MVP continue et comme chaque mardi, Basket USA vous propose le Top 5 des candidats au titre de Most Valuable Player 2017.

Comme le classement des cinq hommes de cette course dépend du bilan de leurs équipes, James Harden peut faire valoir son superbe exercice dans notre point hebdomadaire. Les Rockets restent ainsi sur 10 victoires consécutives, et 15 lors de leurs 17 dernières sorties, pour une belle 3e place de la conférence Ouest. Le tout sous l’impulsion de leur franchise player évidemment, dont la version mise à jour par Mike D’Antoni impressionne de régularité.

Toujours meilleur passeur de la ligue avec 11.8 caviars en moyenne, « The Beard » tient la cadence avec près d’une unité d’avance sur son dauphin Russell Westbrook et plus de deux sur John Wall ou Chris Paul. Une progression phénoménale pour l’arrière, qui a peu d’égal dans l’histoire, dans la manière dont cette évolution s’est opérée.

« The Beard » parmi les plus belles progressions à la passe

En prenant seulement en considération les joueurs ayant dépassé la barre symbolique de 10 passes, on remarque ainsi que John Stockton avait connu la progression la plus folle avec 13.8 assists par match pour sa première saison comme titulaire au Jazz contre 8.2 lors de la précédente. Un situation comparable à celle de Kevin Johnson lors de son année sophomore à Phoenix, à 12.2 passes contre 5.5 comme rookie.

Pour les croissances sans corrélation avec le temps de jeu, catégorie dans laquelle se glisse James Harden, on trouve Isiah Thomas (libéré par le système de Chuck Daily lors de l’arrivée du coach en 1984), Mark Jackson (boosté par un intermède à Denver fin 96 avant son retour dans l’Indiana), et Norm Nixon ou Michael Adams, ces deux-là ayant gagné 4 passes de moyenne d’une année à l’autre. Une évolution similaire à celle de James Harden, passé de 7.5 à 11.8 unités cette saison.

Le point commun à tous ces joueurs, qui ne l’est pas au Rocket, c’est l’expérience du poste de meneur de jeu. James Harden le découvre cette année dans une forme propre à Mike D’Antoni, où l’arrière de formation pénètre à outrance sur pick-and-roll pour tenter sa chance ou ressortir le ballon sur ses coéquipiers en joue derrière l’arc. Un système où son coach utilise au maximum son potentiel et dans lequel il s’épanouit pleinement, avec des résultats à la clé : après avoir flirté avec l’équilibre pendant deux semaines, Houston s’est envolé vers les sommets de la conférence Ouest à coups de double, et triple-double, de son meilleur joueur.

Une catégorie mésestimée ?

De quoi prétendre au trophée de MVP si on devait en rester là, ou plutôt si les Texans maintenaient le rythme jusqu’en fin de saison. Et ce alors que le trophée officieux de meilleur passeur ne donne que peu de garantie pour celui officiel de meilleur joueur : seuls Oscar Robertson, Magic Johnson et Steve Nash ont fait coup double dans l’histoire. Le premier en 1964 alors qu’il lui manquait un dixième au rebond pour tourner en triple-double, le deuxième en 1987 avant la domination sans merci de John Stockton dans la catégorie, et le Canadien lors de son doublé – critiqué – en 2005 et 2006.

Ce sont d’ailleurs les trois seuls joueurs élus avec plus de 10 passes de moyennes, en ajoutant les deux autres trophées de Magic en 1989 et 1990. On ne peut en effet pas dire que les caviars soient très valorisés dans l’attribution du titre de MVP, malgré leur caractère « valuable » par essence puisqu’il s’agit d’offrir un panier à un coéquipier. Mais les votants n’aiment pas particulièrement ça : les 61 lauréats tournaient en moyenne à 5.4 passes. Un chiffre assez banal, et faible, à l’opposé des 25.3 points et 12.3 rebonds de moyenne globale des vainqueurs. Ainsi, neuf MVP étaient a contrario également meilleurs rebondeurs de la ligue l’année de leur élection et 34 tournaient au dessus des 10 prises par soir !

Même s’il est plus facile de marquer des points et prendre des rebonds que de scorer en accumulant les passes, c’est une preuve que l’art de la passe n’est pas apprécier à sa juste valeur par les votants. Ce n’est pas Chris Paul, qui dira le contraire, quatre fois meilleur passeur, deux fois sur le podium du MVP et cinq autre fois placé, sans jamais être récompensé. L’hybride James Harden, unique en son genre, pourrait réconcilier les points et les passes en raflant le trophée cette année.

1. James Harden

Bilan : Rockets – 21v-7d – 3e à l’Ouest
Stats : 36.8min, 27.7pts, 8rbds, 11.8pds, 1.5int, 0.3ct, 5.6bp, 43.9% tirs, 35.6% 3pts, 83.6% LF

« The Beard » entraîne Houston sur un nuage à coup de triple-double, pour dix victoires d’affilée, série en cours. L’arrière/meneur monte encore en puissance et la question est maintenant de savoir où les Rockets vont s’arrêter, alors que Clint Capela est blessé. Sur les talons des Warriors et des Spurs, les hommes de Mike D’Antoni sont dans le bon wagon.

2. LeBron James

Bilan : Cavs –  19-6d – 1er à l’Est
Stats : 36.7min, 25pts, 7.6rbds, 9pds, 1.4int, 0.5ct, 4bps, 51.7% tirs, 35.2% 3pts, 68.7% LF

Mis au repos avec ses deux compères du « Big Three », LeBron James a fait du LeBron James cette semaine pour ses deux seules sorties, avec tout de même la confirmation d’un petit souci de réglage aux lancers : le King est à 18/32 sur ses quatre derniers matchs, moins de 70% sur la saison. Il n’y a que sur la ligne de réparation que LeBron James n’est pas « facile ».

3. Russell Westbrook

Bilan : Thunder – 16v-12d – 7e à l’Ouest
Stats : 35.2min, 30.9pts, 10.5rbds, 10.9pds, 1.3int, 0.3ct, 5.5bps, 42.6% tirs, 32.5% 3pts, 81.6% LF

Russell Westbrook multiplie les performances exceptionnelles sur le plan individuel mais ça commence à coincer sur le plan collectif. Le Thunder n’a gagné qu’un seul de ses quatre matchs cette semaine et même avec un triple-double de moyenne, le meneur de jeu ne peut espérer mieux qu’une place d’honneur dans ce classement.

4. Kevin Durant

Bilan : Warriors – 21v-4d – 1er à l’Ouest
Stats : 34.3min, 25.8pts, 8.5rbds, 4.7pds, 1.3int, 1.6ct, 2.3bps, 53.8% tirs, 40.9% 3pts, 86.2% LF

Depuis leur faux-pas à Memphis la semaine dernière, les Dubs ont enchaîné 4 victoires de suite, dont la dernière en feu d’artifice contre Portland pour une fessée de 45 points. Dans cette euphorie permanente, KD n’est peut-être pas le plus valuable, mais étonne toujours par sa justesse et sa régularité. De quoi s’assurer une place dans ce Top 5.

5. Kawhi Leonard

Bilan : Spurs – 22v-5d – 2e à l’Ouest
Stats : 33.3min, 24pts, 5.9rbds, 3pds, 1.9int, 0.5ct, 1.7bps, 47.2% tirs, 38.8% 3pts, 92.1% LF

Comme Golden State, San Antonio avait été stoppé dans sa lancée la semaine dernière, mais comme les Californiens, il ont vite repris leur marche en avant avec quatre succès de rang. Avec un temps de jeu réduit sur cette période, Kawhi Leonard était aussi propre que depuis le début de la saison avec cinq petites balles perdues et jamais moins de 50% aux tirs.

Mentions spéciales

Kyle Lowry, Chris Paul, DeMar DeRozan, Giannis Antetokounmpo, Kemba Walker.

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