De nouveaux détails sur la future convention collective

Alors que les joueurs devraient bientôt voter la future convention collective négociée entre leur syndicat et la NBA, de nouveaux détails filtrent régulièrement sur son contenu, via Basketball Insiders. De nouveaux aménagements intéressants apparaissent et si certains d’entre eux contribueront à assouplir les mouvements sur le marché, d’autres donnent de nouvelles protections aux franchises, notamment sur les free agents protégés.

Des échanges plus faciles

Jusqu’ici, les équipes pouvaient envoyer dans un échange une somme d’argent allant jusqu’à 3.5 millions de dollars pour compléter ou faciliter la transaction. Désormais, ce montant sera porté à 5.1 millions de dollars puis continuera d’augmenter en étant indexé sur le salary cap.

Les équipes sous la luxury tax pouvaient aussi recevoir l’équivalent en salaires de 150% de ce qu’elles envoyaient en contrepartie. Désormais, ce pourcentage passe à 175%. À titre d’exemple, cela signifie qu’en échange de Trevor Booker (9.25 millions de dollars cette saison), les Nets pourraient obtenir Ian Mahinmi (15.9 millions cette saison) ou Gordon Hayward (16.1 millions).

Certains joueurs disposaient également dans leur contrat d’un bonus pouvant aller jusqu’à 15% de leur salaire en cas d’échange. Avec la future convention collective, les équipes pourront s’entendre avec les joueurs concernés pour réduire ou supprimer ce bonus.

Free agency

Les équipes auront finalement toujours le droit de retirer leur qualifying offer pour leurs free agents protégés (ce qu’avait fait San Antonio avec Boban Marjanovic ou Cory Joseph). Néanmoins, elles auront dix jours de moins pour le faire. Jusqu’ici, elles avaient jusqu’au 23 juillet. La date limite passera au 13 juillet.

A propos des joueurs de second tour sous le régime de l’Arenas Rule, les équipes ayant les droits sur le joueur pourront choisir d’égaler l’offre concurrente en choisissant le cap hit correspondant au salaire annuel ou celui du salaire moyen. Dans le cas de Tyler Johnson au Heat, son contrat (établi par Brooklyn à l’origine) est structuré de la sorte que les deux premières années sont à environ 5.7 millions de dollars, tandis que les deux dernières sont à 19.2 millions de dollars. Dans deux ans, le Heat devra donc se préparer à ce qu’il prenne beaucoup plus de place dans le salary cap.

Avec la future convention collective, dans la même situation, elle pourrait préférer que sa place dans le cap corresponde au salaire moyen sur les quatre années, soit 12.5 millions de dollars. En clair, la future convention donnera les mêmes droits à l’équipe qui protège le joueur qu’à celle qui établit l’offer sheet. Les équipes concurrentes ne pourront plus mettre autant en difficulté les équipes ayant les droits sur le joueur avec des « offres empoisonnées ».

À l’avenir, les équipes pourront également soumettre leur offer sheet pendant le moratoire de la free agency (du 1er au 6 juillet midi) mais elle ne pourra être signé par le joueur avant la fin du moratoire.

Les équipes ayant les droits sur le joueur ne pourront plus faire publiquement part de leur souhait d’égaler l’offre concurrente.

Les contrats rookies

Jusqu’ici, les équipes pouvaient signer leurs rookies dans une fourchette entre 80 et 120% du salaire minimum établi pour leur position à la draft par la convention. Généralement, les rookies sont signés à hauteur de 120% de ce salaire de base mais jusqu’à leur signature, leur cap hold ne compte qu’à hauteur de 100% du salaire de base. C’est pourquoi il n’est pas rare que les équipes patientent le plus possible avant de les signer car cela leur laisse une petite marge pour d’autres transactions sur le marché.

À l’avenir, le cap hold des rookies sera automatiquement fixé à 120% du salaire de base.