Alors que LeBron James était attendu comme la superstar de l’épisode 2 de Space Jam, il semblerait que Warner Bros. évalue encore la possibilité de produire une suite au film original de 1996. Avec Blake Griffin en lieu et place de King James ?
Vingt ans après la sortie du film d’animation qui met en scène Michael Jordan, des anecdotes croustillantes refont de temps en temps surface. Pour notre plus grand plaisir…
Un casting complètement fou
En l’occurrence, pendant le tournage du film, « His Airness » avait exigé que la Warner construise un terrain de basket réglementaire. Il faut dire que parmi les acteurs, directement importés de la NBA, il y avait tout de même du très lourd avec Patrick Ewing, Charles Barkley, Alonzo Mourning, Larry Johnson ou encore Mugsy Bogues et Shawn Bradley.
« C’était comme un All Star Game NBA chaque jour », affirme Tracy Murray sur ESPN.
De fait, il y avait tellement de joueurs qu’il fallait souvent attendre deux, voire trois matchs, pour pouvoir revenir sur le terrain et jouer à nouveau. Visiblement, la NBA s’était donnée rendez-vous sur le plateau de tournage pour rester en forme pendant l’intersaison. Pour rappel, c’est après cet été que Michael Jordan et les Bulls vont établir le meilleur bilan de l’histoire (battu depuis) avec 72 victoires et 10 défaites.
Grant Hill, Rod Strickland, Glen Rice, Dennis Rodman, Juwan Howard, Steve Smith, Cedric Ceballos faisaient ainsi partie des joueurs qui étaient fréquemment vus aux abords des studios. De quoi confirmer la puissance d’attraction incommensurable de Son Altesse sérénissime.
Pour ne rien gâcher, Shaquille O’Neal, Magic Johnson ou encore Reggie Miller ont eux fait des apparitions éclair pour participer à ces matchs complètement hors-du-commun, aussi bien en termes de talent que de circonstances… Le tout sur un fond musical offert par D’Angelo, et son album « Brown Sugar », le CD préféré de Jordan durant cet été 96 !
Don McLean, un nom de plus sur la liste
Mais ce ne serait pas une bonne histoire de Michael Jordan s’il n’y avait pas une chute… pour son adversaire ! En l’occurrence, dans le rôle du « villain », Don McLean. Alors à peine sorti de la fac, le jeune scoreur se régale sur un match en inscrivant quasiment les deux tiers des points de son équipe alors que Jordan doit rentrer perdant car c’est le dernier match de la soirée.
À la fin du match, Jordan s’approche du jeune joueur.
« Merci d’être venu, assure-toi de revenir jouer ici. »
Don McLean se sent particulièrement émoustillé, il vient de recevoir une nouvelle invitation de la part du meilleur joueur de la planète.
« Je me dis, c’était vraiment sympa de sa part de me dire ça… Mais je n’avais pas bien réfléchi. »
Et pour cause, deux semaines plus tard, quand Don McLean revient sur le parquet Warner Bros, il ne voit pas le jour, complètement éteint par la légende des Bulls.
« Quand je suis entré sur le terrain, il est arrivé et a dit : je prends McLean. Et il ne m’a pas laissé toucher la balle pendant tout le match. J’ai bien essayé. Il ne voulait pas que je la touche ! À ce moment précis, je me suis dit, oh mon dieu ! Pour un match pendant l’été, qui ne veut rien dire, deux semaines après coup, il s’en souvient encore. Je ne pouvais pas y croire… »
Mais c’est bien là l’essence du mental d’acier de Michael Jordan. Capable de se motiver par n’importe quel moyen plus ou moins détourné, il trouvait toujours de quoi nourrir son feu sacré. Même sur le plateau de Space Jam !