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Mike D’Antoni : « La Linsanity ? Un de mes plus beaux souvenirs »

AP ADDITION APTOPIX NETS KNICKS BASKETBALL S BKN USA NYNew York, 4 février 2012. Plombé par les blessures sur le poste de meneur, Mike D’Antoni donne pleinement sa chance à Jeremy Lin après une dizaine de matchs sans saveur pour les Knicks comme pour le joueur. Une chance que le numéro 17 saisit en inscrivant 25 points à 10/19 aux tirs, dont une poignée dans le money time, pour offrir la victoire aux Knicks sur les Nets, dans un Madison Square Garden aux anges. C’est le début de la Linsanity.

« Ça a créé une dynamique particulière » rappelle l’entraîneur dans les colonnes du NY Post. « C’était du plaisir pour chacun d’entre nous. Je ne pouvais pas être plus heureux pour lui, il a mérité chaque moment. Ça aurait probablement dû arriver plus tôt, ça n’a pas été le cas, mais il a continué à se battre, à travailler, et de bonnes choses arrivent aux gens qui travaillent dur. »

Alors à 8 victoires pour 15 défaites, les Knicks enchaînent 7 succès avec un Jeremy Lin à plus de 24 points et 9 passes de moyenne sur la période. On ne parle plus que d’un joueur à New York, et même dans tous les Etats-Unis.

« On a traversé ça ensemble et c’était marrant » se souvient l’entraîneur. « En tant que coach, ça m’a aidé, c’est une certitude. On avait la tête sous l’eau. C’était une année difficile, nos meneurs étaient blessés, on n’en avait pas vraiment. C’est une super histoire. Quand on vit ça pendant un mois, ça rapproche. C’est un bon garçon, sa famille est sympa, et c’est quelque chose dont je me souviendrai toujours, et j’espère que je serais toujours proche de lui. »

« Personne ne le prenait au sérieux »

Des liens très forts ont logiquement débouché de ce tourbillon sportif et médiatique qui a sauvé un temps la place de l’entraîneur, et qui a vu naître ce jeune joueur à qui personne n’avait jamais voulu donner sa chance.

« Il a dû se battre, personne ne le prenait véritablement au sérieux » poursuit le coach. « C’était un super joueur au lycée en Californie : personne n’en voulait. C’était un super joueur à Harvard : personne n’en voulait. C’était un super joueur aux Knicks, et même là ils ont eu du mal à y croire. Il s’est battu pour tout ce qu’il a et c’est une belle histoire. Il est cool à entraîner, c’est un bon gars. Tu te lies aux gens comme ça. Ça fait soixante ans que je suis dans le monde du basket et c’est un de mes plus beaux souvenirs. »

Après quelques moments compliqués à Los Angeles, puis Houston, Jeremy Lin a retrouvé du plaisir à Charlotte l’année dernière pour s’offrir un beau contrat chez les Nets. Le meneur retrouve alors New York mais aussi Kenny Atkinson, ancien assistant de Mike D’Antoni à l’époque de la Linsanity.

Forcément, les retrouvailles entre les trois hommes cette nuit avaient une saveur particulière.

« C’est marrant » avoue Jeremy Lin. « On reste en contact pendant l’été (avec D’Antoni). Qu’il ait un travail ou non, on sera toujours en contact, pour aller manger quand on est dans la même ville. C’est toujours un plaisir. C’est bizarre parce que Kenny est là aussi, et on se retrouve tous les trois… Mais on est heureux les uns pour les autres, c’est une évidence. »

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