Depuis le début de saison, les Pacers éprouvent les pires difficultés à imposer leur basket et à accumuler les succès puisqu’ils sont 9e à l’Est avec 8 victoires et 9 défaites. En ce sens, et avec un recrutement estival de qualité sur le papier, ils représentent une des plus grosses déceptions de ce premier mois de compétition.
Ils avaient donc besoin d’un électrochoc. En leader, Paul George a ainsi été à l’origine d’une réunion réservée aux joueurs, placés en cercle dans le centre du parquet du Bankers Life Fieldhouse, le jeudi de Thanksgiving.
Pas de coaches
Aucun membre du staff n’était présent et c’est Paul George qui a dominé les débats en appuyant sur les progrès à effectuer pour avoir de meilleurs résultats offensivement.
« Je voulais que les joueurs soient ensemble », explique l’ailier à l’Indy Star. « Si une action se passe côté fort, pourquoi ne pas en parler et nous dire : ‘Hey, je vais te poser un écran dans le dos ou je vais te libérer ainsi’. Il n’y a aucune raison de ne pas communiquer offensivement. »
La réunion a produit son effet : alors qu’ils sont la 21e attaque de la ligue avec 103.5 points inscrits sur 100 possessions, les Pacers ont collé 118 points à de faibles Nets certes, mais sans Paul George, leur meilleur marqueur.
« Il nous a dit que nous avions besoin de davantage de mouvements, et qu’il fallait qu’on parle autant en attaque qu’en défense, qu’on s’amuse et qu’on se rappelle qu’on est une équipe et qu’on doit toujours être connecté » raconte Glenn Robinson III. « Je pense qu’on a vraiment pris ça à coeur et qu’on l’a montré. Paul est intelligent. Étant présent dans l’équipe olympique, il sait ce qu’il faut faire pour gagner. Il connait le jeu et, d’ailleurs, tout le monde était concentré et l’écoutait attentivement ».
After practice, the Pacers discussed their offense by themselves. No coaches involved. The 1st time I've seen such a meeting this season. pic.twitter.com/rAVKBFYTIs
— Nate Taylor (@ByNateTaylor) November 24, 2016