Les Celtics mettent fin à l’invincibilité des Bulls

Chicago n’est plus invaincu, mais que ce fût compliqué pour Boston ! Les hommes de Brad Stevens ont fait la course en tête toute la rencontre face à des Bulls accrocheurs qui ont plusieurs fois comblé l’écart, mais qui ont laissé trop de force dans la bataille pour réussir à conclure le hold up dans le money time (107-100). Revenus à égalité à 2 minutes de la fin sous l’impulsion de Jimmy Butler (23 points et 9 rebonds), ils ont assisté impuissant au dernier sprint des Celtics. Ces derniers peuvent remercier Amir Johnson, brûlant dans le troisième quart (16 de ses 23 points, meilleur total depuis près de 2 ans) et un Isaiah Thomas taille patron en l’absence d’Al Horford (23 points et 10 passes). Seul ombre au tableau, la blessure à la cheville de Jae Crowder…

Boston en mode diesel

Boston, qui reste sur 20 succès sur ses 23 dernières sorties au TD Garden, se fait manger dans l’agressivité en début de match, laissant des rebonds et une petite avance à son adversaire (10-5). Mais Brad Stevens remet ses joueurs dans le bon tempo, ceux-ci reprenant l’ascendant sous l’impulsion de Jae Crowder (20-13). Chicago passe 3 minutes sans tirer, étouffé par la défense Celte, qui parvient à transformer ses interceptions de l’autre côté du terrain. L’écart se stabilise autour de la douzaine de points grâce à un Isaiah Thomas adroit de loin et Boston terminent la période à 36-25 au tableau d’affichage.

Maladroit mais généreux dans l’effort, Marcus Smart joue bien son rôle d’energizer en sortie de banc, un rôle que personne n’endosse chez les visiteurs. Mais de retour sur le parquet, les titulaires rouge et noirs parviennent à enchaîner un 7-0 pour rester dans le match (43-37). Talonnés, les Celtics perdent Jae Crowder, victime d’une vilaine entorse de la cheville. Un coup dur qui profite à des Bulls de nouveau agressifs, en témoignent leurs 15 tentatives de lancers contre 2 seulement pour les locaux. Ces derniers gardent tout de même l’avantage numérique et psychologique en basculant à 55-52 à la pause.

Chicago fait le yoyo

Les C’s enchaînent immédiatement un 7-0 pour entamer le deuxième acte du bon pied. Amir Johnson fait très mal aux Bulls, enfilant notamment trois tirs primés pour empêcher Chicago de recoller (70-65). Et quand les coéquipiers de D-Wade ont l’occasion de revenir, l’intérieur en remet une couche de loin pour enflammer le Garden. les Bulls ont bien du mal à réagir et voit l’écart gonfler de nouveau jusqu’à 12 points (79-67). Rajon Rondo est en jambes mais ne peut ramener Chi-City dans le match à lui tout seul.

Chicago n’y est plus et manque son début de quatrième quart-temps, laissant filer leur hôte sur un 5-0 qui porte l’écart à 16 unités (86-70). Au tour de Terry Rozier puis Tyler Zeller de se montrer dans cette période pour maintenir l’écart et la salle à température ambiante. Mais voilà que les Bulls effectuent une série que plus personne n’attendait pour revenir à 5 petits points et pimenter le money time, forçant Brad Stevens à prendre un temps-mort.

Boston retrouve des couleurs et le public croit voir son équipe se détacher, mais les Bulls reviennent à 2 points au terme d’une action folle à 2 minutes du terme, puis à égalité sur deux lancers francs de Nikola Mirotic ! Malheureusement pour Windy City, le Serbe manque les deux suivants tandis qu' »IT » puis Marcus Smart marquent de l’autre côté dans le traffic pour assurer la victoire des Celtics. Et c’est tout le Massachusetts qui respire.

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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.