La légende Kobe Bryant s’est envolée. Les Lakers commencent un nouveau chapitre de leur histoire et la première page est écrite à l’encre de la victoire puisque les joueurs de Luke Walton ont battu les Rockets 120-114.
Dans une rencontre agréable et offensive, les jeunes loups de Los Angeles ont su trouver des ressources pour contrer la machine offensive des Rockets, pilotée par James Harden déjà en mode usine à statistiques (34 points, 17 passes, 8 rebonds).
D’Angelo Russell lance la saison des Lakers
Entre une équipe de Luke Walton portée par l’attaque et le système de Mike D’Antoni, les premières minutes ont été réservées à l’échange de paniers. Houston inscrit 14 points en 3 minutes avec une efficacité redoutable. James Harden compile déjà 12 points et 9 passes, en perdant seulement une seule balle, dans le premier quart-temps !
Pour répondre à l’ancien sixième homme du Thunder, D’Angelo Russell dégaine de loin et enfile les 3-pts. On sent bien la patte de Walton avec une véritable volonté de s’offrir des tirs primés dans de bonnes conditions, même s’il faut (parfois) en abuser (38-38).
Plus de pression sur Harden
Seulement, cette adresse est une variable changeante dans une saison. Dans un match même. Le second quart-temps est moins heureux pour Los Angeles. Houston conserve la tête de la rencontre avec notamment un Clint Capela qui remplit son rôle, en profitant des passes d’Harden et des miettes du rebond offensif (63-71).
Le troisième quart-temps est moins beau que la première mi-temps mais plus intéressant pour observer les deux équipes. L’adresse chute, les secondes sans panier se rallongent et les défenses s’organisent et se durcissent. Luke Walton tente un coup de poker en lançant Metta World Peace pour contenir Harden. L’idée est là, le public a apprécié, mais cela n’a pas réellement fonctionné puisque l’expérience n’a duré que quelques secondes. Néanmoins, cela pointe un constat : quand James Harden est libre de ses mouvements, il régale. Avec une pression défensive digne de ce nom, il bataille et l’attaque des Rockets en souffre (90-96).
Jordan Clarkson, le dynamiteur
Les Lakers ont resserré leur défense à mesure que le match avançait. En allant chercher plus haut « The Beard », ils ont trouvé une solution pour faire pencher la balance dans leur camp. Il fallait simplement trouver un dynamiteur pour confirmer cette belle soirée. Ce fut Jordan Clarkson. Son énergie en seconde période a donné des paniers faciles dans un registre différent, la pénétration et l’attaque du cercle.
En dernier quart-temps, il inscrit 12 points (25 au total). Dans les ultimes secondes, il compile un shoot à 3-pts, un panier après rebond offensif et une interception sur Harden. L’extérieur des Lakers a plié la rencontre et offert le premier succès (120-114) de Luke Walton sur un banc de touche (les 39 victoires avec les Warriors de la saison passée avaient été attribuées à Steve Kerr).
Toujours fidèle au poste, Jack Nicholson n’a semble-t-il pas apprécié plus que de raison la performance des Lakers. Elle est évidemment perfectible mais, surtout, elle laisse un goût assez savoureux dans la bouche et une irrésistible envie d’en voir plus. Sans Kobe Bryant, c’est déjà énorme.