Le basket reste un sport collectif, et souvent les plus grands exploits individuels restent vains. Anthony Davis en a l’habitude avec les Pelicans, et ça s’est confirmé cette nuit…
L’intérieur All-Star a tout simplement réalisé l’une des plus grosses performances de l’histoire, mais c’est finalement Denver qui s’impose 107-102 aux 23 pts, 9 rbds de Jusuf Nurkic et aux 22 pts de Will Barton, titularisé. En face, Davis lâche une évaluation de 61 avec 50 pts, 16 rbds, 7 ints, 5 pds et 4 cts !!! Il n’est que le 4e joueur de l’histoire à commencer la saison par un match à 50 points et plus, et il est tout simplement le premier à compiler au moins 45 pts, 15 rbds, 5 pds et 5 ints !
Jusuf Nurkic impressionne
Après avoir réglé des problèmes de chrono, les deux équipes nous gratifient d’un vrai round d’observation. Du déchet, de la maladresse, et c’est finalement Davis qui lance les hostilités. 16 points pour lui dès le 1er quart-temps ! Mike Malone lui a collé Nikola Jokic sur le dos, et la star des Pelicans se promène. Il part de loin, et il est inarrêtable. Un vrai régal. Tout paraît simple. La défense l’attend dans la raquette, il sanctionne de loin. La défense monte, il drive et monte au dunk. Malgré cette domination, c’est Denver qui bascule en tête après un quart-temps (30-24).
En face, Denver ne panique pas et s’appliquer à servir Nurkic. Sa relation avec Jameer Nelson est bonne, et c’est Danilo Gallinari qui les épaule en attaque. L’Italien montre aussi de belles choses en défense, et il semble être le seul à pouvoir gêner Davis. La star des Pelicans en est tout de même à 28 points à la pause, mais Denver a fait le break : 60 – 48.
Au retour des vestiaires, Denver joue à l’envers, à l’image de Jokic. Heureusement, Nurkic est là pour assurer l’essentiel. Il bâche Omer Asik, il sert Barton. Le Bosnien est immense ! Le problème, c’est que dès qu’il sort, New Orleans en profite. Evidemment avec Davis qui découpe la défense comme du beurre… Kenneth Faried réveille ses coéquipiers par un contre énorme, mais les Pelicans sont revenus dans le match, et ils attaquent le dernier quart-temps avec 8 points de retard (85-77).
Denver tente du « very small ball »
Faried prend alors le match à son compte, en attaque comme en défense. Il provoque des passages en force. Met Chandler sur orbite. Il score. Denver joue « small ball » avec une frontline Gallinari-Chandler-Faried, et ça maintient les Pelicans à distance. Un temps seulement car Davis continue son show, et les Pelicans recollent un peu plus au score. A 35 secondes de la fin, Denver ne mène plus que 103-100… Faried manque deux lancers… Mais c’est finalement Mudiay, lui aussi aux lancers, qui ferme la marque pour une victoire 107-102. Davis aura tout tenté mais le basket reste un sport collectif…
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