En choisissant de rejoindre Stephen Curry, Klay Thompson et Draymond Green à Golden State, Kevin Durant a popularisé malgré lui le concept de “super team”. Qu’on le déplore ou qu’on s’en réjouisse, les Warriors seront archi-favoris la saison prochaine avec la réunion de ces quatre All-Stars dont deux MVP.
Mais pour Jason Terry, le qualificatif de “super” équipe ne tient pas à ses individualités, mais plutôt à ses résultats.
“Dans le temps, toutes les équipes avaient deux ou trois superstars mais on ne les appelait pas pour autant des super teams,” tient-il à rappeler pour Yardbarker. “Je pense que ça dépend de la façon dont on joue. Pour moi, San Antonio est une “super team”. Ils ont gagné cinq titres avec Tony Parker, Manu Ginobili et Tim Duncan. Mais les gens ne les voient pas comme tel.”
Le Jet est bien placé pour le savoir : l’association de superstars n’est pas une garantie de titre en fin d’année.
En 2011, les “Tres Amigos” de Miami avaient ainsi été battus par les Mavs en finale, ponctuant la première année de leur bruyante association par un échec. Kevin Durant a pris une décision qui pourrait changer la face de la NBA, mais c’est bien le conditionnel qui doit pour l’heure être utilisé, comme le soutient mordicus Jason Terry.
“Le fait d’avoir des superbes individualités ne fait pas d’eux une “super team”. Pour moi ça dépend du résultat, de ce qu’ils sont capables d’accomplir,” estime l’ancien Rocket. “Vont-ils le faire ? Ça reste à voir, donc je refuse de leur donner le label pour l’instant. Ils ont deux gars qui ont été MVP, donc ils commencent à former cette “super team”, mais pour le moment ça reste à voir.”