Ils sont sur tous les coups. Tantôt Jimmy Butler, tantôt Kevin Durant, tantôt Al Horford. Finalement, les Celtics n’ont pas mis le grappin sur KD mais sortent renforcés de ce dernier mois totalement fou.
Après la Draft et la signature de l’intérieur d’Atlanta, c’est pour l’instant un été réussi pour Boston. Mais la franchise ne veut pas s’arrêter en si bon chemin.
« Je pense qu’on n’en a pas encore terminé, » avoue Danny Ainge, le président des opérations basket des Celtics.
Cela fait bien longtemps que la franchise du Massachusetts n’avait pas été aussi active pendant l’intersaison. Qui aurait pu penser que les verts seraient dans la bataille pour signer Kevin Durant jusqu’aux dernières secondes. Les Celtics sont devenus attractifs, et il faut s’y habituer.
« C’était une expérience unique » explique Danny Ainge. « C’était une belle expérience pour nous d’être dans la lutte pour Al, puis pour KD. Je pense qu’on a tous appris de ça. Je pense qu’on a été meilleur d’Al à KD, même si on n’a pas réussi à le faire venir. C’était un processus sympa. C’était bien pour l’équipe. Ça va nous aider à grandir, ça va servir aux joueurs et au coach. C’était une belle expérience. »
Les Celtics avaient mis les petits plats dans les grands pour attirer le MVP 2014. De Tom Brady, le quarterback des New England Patriots, à Isaiah Thomas en passant par Brad Stevens. Après l’avoir rencontré dans les Hamptons, on pensait que ça s’était très bien passé côté Boston.
« J’avais l’impression qu’on avait fait ce qu’on avait à faire » raconte le dirigeant. « Et c’était à lui de voir. Il y a énormément de facteurs différents dans sa décision, et je respecte ça. »
Malgré l’échec Kevin Durant et la perte d’Evan Turner, Boston peut se satisfaire de son parcours jusqu’à aujourd’hui. Mais Danny Ainge sait qu’il y a encore des trous à combler. Un meneur de jeu et des shooteurs feraient le bonheur du front-office des Celtics. À eux de jouer, maintenant qu’ils sont redevenus attractifs.