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Preview Finals 2016 : Golden State – Cleveland

Finals 2016Et voilà ! Après des mois de compétition, les deux meilleures équipes de chaque conférence se retrouvent pour le remake des dernières Finals. Battus l’an passé, LeBron James et ses coéquipiers ont soif de revanche.

Mais en face, les Warriors restent sur la meilleure saison régulière de l’histoire (73-9) et après des playoffs compliqués par les blessures à répétition de Stephen Curry, ils ont réussi à renverser le Thunder après avoir été menés 1-3. Appliqués, sûrs de leur force et avec un MVP qui a retrouvé son rythme lors des deux derniers matchs, les joueurs de la Baie sont sereins. Surtout qu’ils ont emmagasiné l’expérience de ces matchs à très fort enjeu…

Suffisant pour brider l’esprit de vengeance des Cavaliers, désormais au complet alors qu’ils avaient dû se passer de Kevin Love et de Kyrie Irving pendant la majeure partie des dernières Finals ? Après avoir marché sur l’Est et recruter Channing Frye sans doute dans l’optique de ce duel, Cleveland semble en tout cas prêt à relever le défi.

LES MENEURS

curry-irvingDouble MVP en titre, cette fois à l’unanimité, encore présent dans le meilleur cinq de la saison, auteur d’une saison record à 3 points après avoir pulvérisé tous les records dans le domaine, Stephen Curry partait avec un net avantage sur un Kyrie Irving qui s’est cherché toute la saison suite à sa fracture de la rotule.

Mais depuis le début des playoffs, le meneur des Cavaliers est transformé. Plus confiant, plus dynamique, il affiche des chiffres similaires à ceux de son homologue (24.3 points, 5.1 passes et 45.6% de réussite de loin contre 26.7 points, 6.1 passes et 40.7% de réussite extérieure). Pour Cleveland, c’est forcément un très bon point car il faudra un grand Kyrie Irving pour remporter ces Finals, surtout si Stephen Curry confirme que ses soucis physiques sont derrière lui…

LES EXTÉRIEURS

thompson-smithL’autre « Splash Brother » a encore progressé, affirmant son importance dans le jeu des Warriors en l’absence de Stephen Curry. Ultra précieux durant ces playoffs, décisif et monumental lors du Game 6 à Oklahoma City, Klay Thompson est le meilleur joueur de son équipe dans cette postseason, ce qui n’est pas un petit exploit.

Face à lui, il retrouvera J.R Smith, artilleur en chef des Cavaliers. Désormais titulaire à la place d’Iman Shumpert, l’ancien Knick est capable de coups de chaud derrière la ligne à 7m25 qui peuvent faire exploser n’importe quelle défense. Quand il est brûlant, la présence d’un défenseur ne le gêne pas et ses exploits seront sans doute précieux pour la troupe de l’Ohio. Néanmoins, il reste assez unidimensionnel dans ce rôle de shooteur extérieur chargé de convertir les offrandes de son King, et si les Warriors parviennent à bien le couvrir, il peut vite disparaître. Surtout que DeMar DeRozan a aussi démontré que sa défense pouvait encore être dilettante.

Golden State a donc l’avantage dans ce premier duel mais la force des Cavaliers réside bien sûr à l’aile, avec un LeBron James qui accède en Finals pour la sixième fois de suite ! Qui se dressera face à lui : Harrison Barnes ou Andre Iguodala ? Après avoir cédé sa place lors du Game 7 des finales de conférence, l’ailier habituel pourrait encore laisser Andre Iguodala s’occuper du King. Une mission très compliquée, surtout si Golden State décide, comme l’an passé, de jouer le quadruple MVP en un-contre-un.

Dans tous les cas, Cleveland aura un très net avantage et, toute la question, c’est de savoir jusqu’à quel point la troupe de Tyronn Lue parviendra à en profiter pour mettre à mal la défense des Warriors.

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LES INTÉRIEURS

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Voilà peut-être le duel clé de ces Finals. Absent lors de la précédente édition, Kevin Love peut être l’ingrédient qui fait basculer la recette pour les Cavaliers. Ecoeurant (comme ses camarades) à 3 points depuis le début des playoffs (17.3 points de moyenne à 44.6% de réussite extérieure), l’ancien Wolf doit être à son meilleur niveau pour ce duel.

Sauf qu’en face de lui, il va affronter un sacré client. Deuxième du trophée de meilleur défenseur de l’année pour la deuxième année de suite, véritable chien fou sur le terrain, Draymond Green s’est parfois un peu perdu durant ces playoffs, pas aidé face au Thunder par une stratégie défensive qui lui demandait de sortir de ses habitudes. Lorsque les Warriors sont revenus à un schéma plus classique, on a retrouvé l’agressivité et l’énergie si essentielles à Golden State.

S’il a beaucoup souffert face à Serge Ibaka ou encore l’envergure de Kevin Durant, Kevin Love ne présente pas un impact physique comparable et Draymond Green pourrait prendre l’ascendant physique et mental. Si c’est le cas, ça risque d’être très dangereux pour les Cavaliers…

À l’intérieur, Andrew Bogut et Tristan Thompson présentent des profils de défenseur/rebondeur assez comparables, même si le premier est plus terrien, utilisant l’espace qu’il peut couvrir, tandis que le second est un vrai marsupilami, toujours en quête du rebond offensif. Néanmoins, cette série pourrait vite tourner à une orgie de « small ball », les deux grands cédant leurs places à Andre Iguodala/Harrison Barnes et Channing Frye pour des confrontations loin du cercle.

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LES BANCS

Steve Kerr a expliqué que la plus grosse difficulté lors de la série face à Oklahoma City, ce fut de ne jamais avoir pu utiliser son banc de façon régulière. Face à la défense du Thunder, les habituels Shaun Livingston, Mo Speights, Festus Ezeli ou Leandro Barbosa étaient en grosse difficulté, sans solution face à la mobilité de leurs adversaires.

Néanmoins, ils ont réussi quelques séquences précieuses et représentent une armada intéressante. Pour lutter face à LeBron James, la présence du pivot nigérian et d’Anderson Varejao sur le banc peut être décisive.

En face, les Cavaliers s’appuient avant tout sur leur cinq majeur. Avec Matthew Dellavedova, Iman Shumpert, Richard Jefferson et Channing Frye, Cleveland a tout de même mis en place une deuxième unité qui tourne autour de LeBron James et qui a fait mal à ses adversaires. Mais si l’ancien intérieur du Magic apporte de la menace à 3 points et a fait basculer des rencontres durant ces playoffs, l’impact général du banc est assez limité du côté de l’Ohio. Notamment en attaque.

LES COACHES

Depuis son arrivée à la tête de l’équipe, il y a deux ans, Steve Kerr affiche un bilan à peine croyable : 140 victoires, 24 défaites et toujours aucune série de playoffs perdue… S’appuyant sur une philosophie de jeu et des principes bien établis, dans lesquels son équipe a totalement confiance, sur un management ouvert et basé sur le plaisir du jeu, l’ancien shooteur a propulsé ce groupe vers des sommets jamais atteints. Et s’il a paru en difficulté face au Thunder, piégé par les réponses de Billy Donovan, il a finalement su réagir en revenant à des bases défensives plus simples.

En face, Tyronn Lue a de son côté été propulsé sur le siège de coach principal en milieu de saison. C’est justement une grosse fessée de la part des Warriors qui a précipité le départ de David Blatt, trop effacé devant LeBron James, les relations entre l’entraîneur et sa star n’ayant de toute façon jamais été très claires…

Avec Tyronn Lue, les choses sont plus simples. Le King respecte l’ancien Laker, qui met un point d’honneur à le tenir responsable de ses erreurs. Du coup, l’alchimie semble avoir été trouvée dans le groupe et les résultats, et surtout la manière de jouer, s’en ressentent. Désormais, il faut voir si le coach rookie saura trouver les solutions lorsque les Warriors mettront son équipe dans les cordes. Ça a coûté sa place à son prédécesseur, alors qu’il était son assistant en chef.

NBA: Playoffs-Golden State Warriors at Cleveland Cavaliers

LES CLÉS DE LA SÉRIE

– Golden State défendra-t-il encore en un-contre-un sur LeBron James ?

L’an passé, alors que Cleveland devait faire sans Kyrie Irving et Kevin Love, les Warriors avaient décidé de jouer LeBron James en un-contre-un. Avec Andre Iguodala, Harrison Barnes ou Draymond Green, Golden State avait ainsi forcé le King à faire la différence seul, veillant surtout à ce que ses coéquipiers n’obtiennent pas de tirs ouverts.

Car depuis le début des playoffs, Cleveland utilise parfaitement les particularités des défenses adverses face au quadruple MVP pour mettre tout le monde en route. Face aux Pistons, les Cavs ont ainsi profité des prises à deux sur leur ailier pour obtenir de bons tirs extérieurs. Face aux Hawks, ils ont profité de la couverture sur les écrans hauts pour glisser à chaque fois et obtenir des tirs ouverts à répétition qui ont fait très mal à Atlanta.

En défendant sans aide, les Warriors devraient pouvoir priver Kevin Love, J.R Smith ou encore Channing Frye de tirs ouverts. L’an passé, cette technique avait par ailleurs épuisé LeBron James, obligé de beaucoup travailler poste bas pour un rendement assez moyen en fin de série. Mais avec de l’aide, il pourrait cette fois faire basculer l’équilibre…

– Kevin Love et Kyrie Irving tiendront-ils en défense ?

Couper le rythme des « Splash Brothers », c’est l’objectif principal des adversaires des Warriors. Ce qui fut impressionnant, lors de la finale de conférence, ce fut justement le travail du Thunder pour empêcher Stephen Curry et Klay Thompson d’obtenir des tirs ouverts.

En multipliant les changements, même loin du ballon, en leur opposant toujours quelqu’un tout en se présentant constamment près du cercle, Oklahoma City a poussé les champions en titre dans leurs derniers retranchements. La question, désormais, c’est de savoir si Cleveland tiendra le choc de ce côté-là. Car Kyrie Irving et Kevin Love ne peuvent pas avoir l’impact d’Andre Roberson et Serge Ibaka et Golden State pourrait bien profiter de leurs hésitations sur le pick-and-roll.

Leur absence, l’an passé, avait forcé Cleveland à jouer beaucoup d’isolations pour LeBron James mais si la stratégie avait épuisé le King, elle avait aussi coupé le rythme des rencontres, empêchant les « Splash Brothers » de rentrer dans les périodes d’euphorie extérieure qui font tellement mal à leurs adversaires.

Même avec l’addition de Channign Frye, Cleveland peut-il tenir le rythme dans un style de jeu plus libéré ? Pas sûr.

LA SAISON RÉGULIÈRE

Golden State 2-0

25 décembre 2015 : Golden State – Cleveland (89-83)

18 janvier 2016 : Cleveland – Golden State (98-132)

STATISTIQUES

CLEVELAND

GOLDEN STATE

VERDICT

Golden State 4-3

Même si Cleveland est cette fois au complet et que les Cavaliers impressionnent depuis le début des playoffs, la puissance de feu de Golden State pousse la grande majorité de la rédaction à voir les Warriors s’offrir un deuxième sacre.

Plus reposés, plus confiants, LeBron James et sa bande ont des arguments à faire valoir et une soif de revanche qui peut tout à fait priver les hommes de la Baie du « Repeat ». Reste que les questions sur la défense de Kyrie Irving ou Kevin Love sont toujours présentes et que les Warriors pourraient bien les exploiter. Dans ce duel au sommet qui se jouera sur chaque détail, Golden State semble ainsi posséder moins de failles. En tout cas, le duel devrait être spectaculaire !

votes-redaction

CALENDRIER

Game 1 à Oakland, le jeudi 2 juin (3h00)

Game 2 à Oakland, le dimanche 5 juin (2h00)

Game 3 à Cleveland, le mercredi 8 juin (3h00)

Game 4 à Cleveland, le vendredi 10 juin (3h00)

*Game 5 à Oakland, le lundi 13 juin (3h00)

*Game 6 à Cleveland, le jeudi 16 juin (3h00)

*Game 7 à Oakland, le dimanche 19 juin (2h00)

LA PREVIEW DU HOOPCAST

https://www.dailymotion.com/video/x4dxkc9_warriors-cavaliers-la-preview-de-la-finale_news

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