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Intersaison 2016 : gros plan sur les New York Knicks

melo-porzingis-1Pour les « lottery team »,la draft et la free agency, c’est l’opportunité de réfléchir à de nouvelles bases ou de poursuivre leur plan de reconstruction. Après les Sixers, les Lakers, les Nets, les Suns, les Wolves ou encore les Pelicans, Basket USA continue son tour d’horizon avec les Knicks.

LE BILAN

Une saison et demie. C’est donc la durée de l’expérience Derek Fisher à New York. Engagé par Phil Jackson pour devenir son relais et celui du Triangle sur le terrain, l’ancien joueur des Lakers et du Thunder a connu nombre de difficultés pour sa première tentative en tant que coach. Pourtant, le quintuple champion NBA a redressé la barre pour sa deuxième saison avec 23 victoires pour 31 défaites avant son licenciement (42.6%) contre 17 victoires en 82 matchs en 2014/15. Son successeur Kurt Rambis n’a d’ailleurs pas fait mieux avec 9 victoires en 28 matchs (32%).

new yorkLes Knicks ont donc connu une nouvelle saison sans playoffs, guère aidés par une campagne mi-figue mi-raison de Carmelo Anthony, toujours en délicatesse physique depuis son opération au genou. Avec 21.8 points en 35 minutes de moyenne par match, l’ailier n’avait pas scoré aussi peu depuis sa deuxième saison pro. Plus lent, il n’a jamais vraiment semblé à l’aise cette saison. D’ailleurs, ce n’est même pas lui qui a cristallisé l’attention des médias cette saison en raison de l’explosion, inattendue aussi tôt, du rookie Kristaps Porzingis. Seule véritable satisfaction de cette année new yorkaise, le Letton a brillé pour sa première année, grâce à sa faculté à marteler les cercles et renvoyer les tentatives adverses.

Bon shooteur pour sa taille, doté de bonnes mains, explosif, le rookie a surpris public et observateurs et si l’audience new yorkaise avait raillé le choix de Phil Jackson le soir de la draft, elle a vite tourné sa veste.

Mais, aussi prometteur soit-il, Kristaps Porzingis n’a pas transformé les Knicks en machine de guerre : avec 43.9% aux tirs, l’équipe n’était que 25e de la ligue en termes d’adresse, la 20e de loin (34.6% à 3-pts) et il n’y a bien qu’aux lancers-francs qu’elle a brillé : 80.5%, 1ère ! Seul bémol, elle fait partie de celles qui en ont le moins tiré (25e avec 1753 tentatives).

Maladroite, New York est de plus l’une des équipes les plus lentes avec seulement 95.8 possessions sur 48 minutes (24e). La mise en place du « triangle » ralentit forcément le jeu… Conjugués, tous ces éléments font d’elle la 26e attaque de la ligue avec 102 points / 100 possessions.

En défense, les Knicks furent un peu plus présentables avec 104.8 pts concédés sur autant de possessions (18e). Huitième équipe aux contres grâce à Kristaps Porzingis, Robin Lopez et Kyle O’Quinn, New York a pu profiter d’un secteur intérieur plus fourni cette saison. Cela n’enlève rien au fait qu’en termes de défense collective, elle a souvent pris l’eau même s’il y a eu incontestablement du mieux par rapport à la saison dernière.

LE MVP : CARMELO ANTHONY

carmelo-anthony111Certes, Kristaps Porzingis fut la plus grande attraction new yorkaise cette saison mais le meilleur joueur de cette équipe reste bel et bien Carmelo Anthony, bien que ce dernier ait réalisé l’une de ses pires campagnes.

De retour de son opération du genou, l’ailier a néanmoins disputé la majeure partie de cette saison (72 matchs). La trentaine passée (il vient de fêter ses 32 ans), Carmelo Anthony s’est aussi adapté à l’âge, l’émergence du rookie et l’arrivée d’autres talents. Ainsi, il n’avait jamais aussi peu tiré depuis sa deuxième saison (18.2 tentatives par match) et il ne s’est jamais autant montré aussi altruiste (4.2 pds de moyenne).

Évidemment, Carmelo Anthony reste un scoreur et c’est pourquoi il reste cette saison le deuxième plus gros joueur en isolation de la ligue derrière James Harden (5.5 par match, soit 23.7% des possessions) avec un pourcentage bien meilleur que ce dernier ou encore que LeBron James, Paul George ou Russell Westbrook (43.7%), la preuve que le New Yorkais n’a pas encore perdu tout son basket.

Quelque peu vexé il y a trois ans par la « Linsanity », Carmelo Anthony a cette fois accueilli avec bienveillance Kristaps Porzingis et les deux joueurs ont visiblement développé une bonne entente. En dehors du terrain, la star des Knick a aussi fait ce qu’elle a pu pour cacher sa frustration, même s’il est évident que le parcours toujours victorieux de ses camarades de promotion 2003 le rendent un peu amer.

Aussi, Carmelo Anthony n’a jamais réellement approuvé l’attaque en triangle et il s’est publiquement réjoui de l’arrivée de Jeff Hornacek, coach réputé pour son système de jeu rapide, signe qu’il était temps pour Phil Jackson d’abandonner son obsession pour son système s’il voulait rester en bons termes avec son joueur, indéboulonnable contractuellement parlant.

LA SITUATION

Après deux saisons et demie à la présidence de New York, il est temps pour Phil Jackson de ramener les Knicks en playoffs. Recruté pour cinq saisons à 12 millions de dollars l’année, l’ancien entraîneur des Bulls et des Lakers disposent d’une clause de sortie à la fin de la saison prochaine. Même si, dans les faits, il est normal qu’une reconstruction prenne du temps, la pression médiatique inhérente à New York et au statut de Phil Jackson dans la ligue fait qu’une nouvelle campagne sans post-saison serait un échec cuisant.

Le président a au moins redoré un peu son blason en évitant de reconduire Kurt Rambis, l’un de ses fidèles dont le bilan en carrière est médiocre (28.4%). Avec Jeff Hornacek, Phil Jackson concède la fin du dogme du Triangle à New York. Il était sans doute temps : ce système est compliqué et nécessite un effectif bien particulier pour une exécution brillante. De plus, il ne favorise pas vraiment le tir à trois-points, une arme de plus en plus utilisée dans la ligue d’aujourd’hui.

Maintenant, Phil Jackson et son general manager Steve Mills doivent parfaire leur effectif. Ce ne sera pas non plus très aisé puisque la franchise ne dispose pas vraiment d’atouts pour le faire. Sa souplesse financière n’est pas la plus conséquente, et elle n’a pas la main sur toutes les décisions contractuelles, notamment celles d’Arron Afflalo et Derrick Williams. De plus, elle ne dispose d’aucun tour de draft.

En revanche, la franchise compte sur une progression en interne, notamment de ses jeunes ou encore de Tony Wroten, recrue de cette année.

L’intersaison à venir sera importante pour la franchise mais elle dispose cependant de quelques signes d’espoir, notamment grâce à la signature du nouveau coach, la présence de Carmelo Anthony, le talent du joueur letton et la probable arrivée de Willy Hernangomez.

COACH : Jeff Hornacek (101-112)

NBA: DEC 08 Suns at Clippers

Deuxième pour le trophée de Coach de l’année il y a deux ans lors de sa première saison professionnelle à Phoenix, Jeff Hornacek a vécu une triste descente aux enfers par la suite en raison de l’insistance problématique de son general manager Ryan McDonough pour les effectifs concentrés autour des meneurs, d’egos frustrés entre Goran Dragic ou Isaiah Thomas, ou de caractères bien compliqués avec les frères Morris.

Après son départ des Suns, l’ex-joueur du Jazz rebondit donc à Big Apple, un peu à la surprise générale puisque David Blatt semblait en pole position. Même si l’ex-entraîneur des Cavs présente plus de bagage en tant que tacticien, Jeff Hornacek semble une belle prise, déjà mieux accueillie par les joueurs que la perspective de repartir avec Kurt Rambis.

À New York, il devrait imposer un style de jeu plus rapide, orienté vers davantage de mouvement du ballon et de pick-and-roll. Même s’il ne dispose pas réellement de shooteurs purs dans l’effectif actuellement, le coach devrait néanmoins optimiser les qualités de Kristaps Porzingis, capable de s’écarter.

Il reste encore beaucoup d’interrogations en ce qui concerne l’impact réel du nouveau coach, ne serait-ce que parce que son staff ou son futur effectif ne sont pas encore connus, mais cette arrivée suscite quoi qu’il en soit un enthousiasme conséquent dans la ville.

L’ENVELOPPE À DÉPENSER : entre 18 et 35 millions de dollars

L’EFFECTIF : six contrats garantis, un non garanti (Tony Wroten), deux player options (Arron Afflalo, Derrick Williams)

FREE AGENT : Langston Galloway (protégé), Cleanthony Early (protégé), Kevin Seraphin, Lance Thomas, Lou Amundson, Sasha Vujacic

TOUR DE DRAFT 2016 : aucun

DRAFT 2016

Même si la draft se déroule au Barclays Center, nul doute qu’il y aura quelques fans des Knicks suffisamment masochistes pour assister à cette soirée alors que leur équipe ne dispose d’aucun tour de draft.

C’est d’ailleurs l’une des plus grandes préoccupations de Phil Jackson d’ici à cette soirée : parvenir à un échange pour acquérir un ou plusieurs choix, très probablement au second tour.

La manoeuvre est compliquée et si elle se concrétise, elle aura un coût conséquent pour la franchise.

Malgré cette grande incertitude, la direction new yorkaise a bien prévu de tester des joueurs : ESPN rapporte ainsi qu’elle rencontrera Yogi Ferrell (arrière, Indiana), Wayne Selden (arrière, Kansas), Marcus Bonart (arrière, St. Bonaventure), Isaiah Whitehead (arrière, Seton Hall) et Malachi Richardson (arrière, Syracuse). Sans surprise, les Knicks souhaitent donc renforcer leur backcourt.

Pour le secteur intérieur, elle a aussi assisté au workout de Cheick Diallo mais ce dernier est annoncé en milieu de premier tour, comme Malachi Richardson, probablement intouchable pour les Knicks.

Même si la franchise ne parvient pas à obtenir de tour de draft, elle pourra peut-être recruter quelques non draftés intéressants.

Quoi qu’il en soit, sauf surprise, il lui faudra bricoler pour réussir à tirer quelque chose de la grand messe annuelle.

FREE AGENCY

mike-conley-1Plutôt efficace au regard de ses moyens l’été dernier avec les recrutements de Robin Lopez, Arron Afflalo ou encore Kyle O’Quinn, New York doit tout de même passer à la vitesse supérieure pour la prochaine intersaison.

L’équipe aura des moyens, sans doute suffisamment pour un contrat maximum, et Carmelo Anthony réclame incessamment de l’aide, une demande que le seul Kristaps Porzingis ne peut pas combler.

Dans la situation actuelle, la franchise n’a en revanche pas de quoi se permettre le recrutement de deux superstars. Avec Robin Lopez et le Letton établis dans la raquette, la priorité de New York devrait plutôt s’orienter vers le poste de meneur, bien que Phil Jackson ne soit pas particulièrement attiré par cette position. Cela semble en revanche une nécessité pour le système de Jeff Hornacek et pour la défense des Knicks.

Forcément, tous les regards seront tournés vers Mike Conley, bon gestionnaire, excellent défenseur et free agent. Également libres, Rajon Rondo et Brandon Jennings peuvent être des possibilités, bien qu’ils n’offrent pas les mêmes garanties que leur homologue de Memphis. On n’ose penser à Jeremy Lin, gloire new yorkaise mais pas forcément le coéquipier rêvé de Carmelo Anthony mais des solutions moins coûteuses comme Nando De Colo ou Alexey Shved, ex-Knick, seraient déjà de grosses plus-values, sans doute appréciées du futur coach. Elles paraissent cependant improbables.

À l’arrière, la décision d’Arron Afflalo de rempiler ou pas importe évidemment. S’il reste, New York conserve un bon joueur, certes sans folie mais plutôt efficace pour son prix (8 millions). En fait, s’il part, les Knicks ne parviendront pas forcément à attirer beaucoup mieux. Phil Jackson pourrait bien proposer le paquet avec Bradley Beal, avec tout ce que cela implique (81 matchs manqués en 4 saisons et un avenir très énigmatique) ou Evan Fournier, mais les deux joueurs sont protégés.

Parmi ceux libres de partir, Eric Gordon fréquente également beaucoup trop l’infirmerie et DeMar DeRozan a déjà annoncé le souhait de rester dans l’Ontario. Sans oublier que rien ne le lie aux Knicks, et à la ville. Évidemment, New York peut allonger une grosse somme pour Courtney Lee, Kent Bazemore ou encore Evan Turner mais tous ces joueurs seront courtisés, la concurrence sera donc rude avec des projets sportifs sans doute plus sûrs.

L’autre question concerne aussi le banc : de l’adresse extérieure avec Seth Curry, Norris Cole ou Aaron Brooks ne serait pas de trop, voire un élément comme Gerald Green ; de la défense intérieure avec Marvin Williams, Brandon Bass, Anderson Varejao ou Cole Aldrich également.

Et certaines audaces peuvent être tentées avec une belle offre pour Ian Mahinmi (free agent non protégé) afin de compléter Robin Lopez, ou un pari peu coûteux comme Mike Beasley pour des points dans la raquette en sortie de banc.

Certains penseront aussi à Joakim Noah et le Français pourrait en effet être intéressé pour rejoindre sa ville natale. Cependant, les Knicks ne souhaiteront probablement mobiliser plus d’un tiers de leur masse salariale pour le seul poste de pivot (avec Robin Lopez), ce qui signifie donc que la franchise tentera probablement un échange pour libérer de la place et de l’argent.

 

PRÉCÉDEMMENT

Intersaison 2016 – New Orleans Pelicans
Intersaison 2016 – Minnesota Timberwolves
Intersaison 2016 – Phoenix Suns
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