DeMar DeRozan : « On nous néglige et on aime relever les défis »

On leur promettait un coup de balai, et voilà que les Raptors sont revenus à égalité (2-2) ! Les hommes de Dwane Casey ont fait mentir les pronostics, et on saura dès le Game 5 s’ils ont mis le doute dans les têtes des coéquipiers de LeBron James.

« On est là pour jouer le titre ! »

« Quelqu’un a dit que nous jouions à la maison juste pour prendre un match. Mais on est là pour jouer le titre ! » lance Dwane Casey en conférence de presse.

Une confiance qui imprègne le moindre joueur de l’équipe. Comme par exemple, Patrick Patterson, remarquable guerrier aux côtés de Bismack Biyombo.

« Même menés 2-0, nous restions confiants. On a toujours cru en nous. Nous avions foi dans notre capacité à gagner. Chez eux, chez nous, peu importe… On reste persuadés qu’on peut les battre. »

Pour cela, Toronto peut compter sur deux All-Stars à leur meilleur niveau : Kyle Lowry et DeMar DeRozan. Avec 67 points cumulés, dont 21 dans le money time, ils ont, eux aussi, fait taire les critiques.

« Franchement, on joue avec le dos au mur, et on se fout de ce qu’on dit sur nous » explique DeRozan. « C’est un défi permanent pour nous. On nous néglige, et on aime relever ce type de défis. On n’est pas tête de série numéro 2 pour rien. »

« Un ou deux matches peuvent effacer tout ce qui s’est passé avant »

L’autre défi est mental, notamment pour Lowry et DeRozan, puisqu’ils doivent faire oublier leur maladresse chronique depuis le début des playoffs.

« Même lorsqu’on était en difficulté, j’ai toujours dit à Kyle que c’était une question de moment. Tant qu’on est sur le terrain et qu’on joue, on a la possibilité d’effacer le passé. »

Ce Game 4 en est la preuve avec une démonstration d’adresse et de « clutch attitude » pour résister au comeback des Cavs dans le money time.

« De ces playoffs, on a compris qu’il fallait toujours faire confiance au travail effectué. Je sais que DeMar bosse, et je sais que je bosse. On ne peut s’en défaire, et ce qu’on vient d’apprendre, c’est qu’un ou deux matches peuvent effacer tout ce qui s’est passé avant. »

Ce que l’on retiendra de ce Game 4, c’est que Toronto n’a jamais paniqué, et ce malgré une entame catastrophique de 4e quart-temps.

« On a perdu notre sang froid au début du dernier quart-temps » confirme le coach de Toronto. « Mais lorsqu’on a remis les titulaires, ils ont remis la main sur le match, et j’ai trouvé ça énorme. Je leur dis toujours : battez vous avec maîtrise, maîtrisez vos émotions… Ça paie pour nous à l’arrivée face à une grande équipe de Cleveland. »

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