Ce soir, Indiana joue sa vie en playoffs. Après avoir incompréhensiblement lâché le Game 5 il y a trois jours à Toronto, les hommes de Frank Vogel sont maintenant dos au mur avant d’accueillir les Raptors.
Menés 3-2, les Pacers n’ont plus le droit à l’erreur, sinon c’est la porte. Mais ne comptez pas sur Paul George pour envisager ce scénario.
« Ce soir, tout le monde doit prendre ses responsabilités » explique la star d’Indiana. « C’est de la responsabilité de tout le monde d’aller chercher cette victoire. »
PG sort d’un match de mammouth à Toronto : 39 points, 8 rebonds, 8 passes en 41 minutes. Un match où les Pacers menaient de 17 points, mais sa vedette a dû aller se reposer avant la fin de match. Une période qui a permis aux Raptors de se refaire la cerise.
Après le match, Frank Vogel a été mis en cause par certains fans de la franchise, qui n’ont pas compris le passage sur le banc de leur star. Mais Paul George l’assure, les choses seront différentes ce soir.
« Ce n’est pas à cause de ça qu’on a perdu, définitivement pas » rectifie le joueur. « Si le match prend le même chemin que le précédent, je jouerai toute la rencontre. Quoi qu’il faille faire pour gagner, je le ferai. »
Les Pacers vont mettre du rythme
Le MIP 2013 veut s’appuyer sur ce qui a marché lors du dernier match pour renverser les Canadiens et arracher un match 7 décisif : augmenter le tempo. Les Pacers ont inscrit 16 points sur contre-attaque mardi dernier.
« Je pense qu’on a fait du bon boulot en se faisant confiance et en étant agressif à la reception du ballon » pense le triple All-Star. « Chaque équipe sait que l’autre est capable de courir, chaque équipe connaît les réglages adverses, où sont les joueurs sur le terrain. »
Confiants, les joueurs d’Indiana ont leur plan de jeu. Le dernier match à la Bankers Life FieldHouse, ce sont eux qui l’ont gagné. Frank Vogel est persuadé que le vécu de son équipe peut faire la différence devant le risque d’une élimination.
« Si tu as un groupe qui a connu des batailles et qui s’en est sorti, je pense que c’est la plus forte expérience que tu peux avoir » explique le coach des Pacers. « Si tu as des joueurs qui ont déjà connu ce challenge, même avec d’autres équipes, c’est un autre niveau d’expérience. Certes, ce n’est pas de la continuité, mais ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas faire le travail. »
Attention à ne pas partir avec un excès de confiance face à des Raptors déterminés à passer un premier tour de playoffs. Ça ne leur est plus arrivé depuis 2001 !