Les Celtics ont longtemps plié face à Atlanta. Et hier soir, dans leur antre du Garden, les hommes de Brad Stevens ont fini par rompre sous la pression des Hawks. Une première en playoffs depuis… 1958 !
À court de solutions offensives, sans Avery Bradley, et puis tout simplement au bout du rouleau physiquement, à l’image d’un Isaiah Thomas harassé par une palanquée de volatiles, Boston a donc dit adieu aux playoffs.
« Ça fait du bien de les battre enfin, » souffle Jeff Teague dans le Journal Constitution. « On les a fatigués au fur et à mesure de la série. On a imposé notre jeu et puis on a réussi à les ralentir de mieux en mieux. On a multiplié les défenseurs sur Isaiah. Il est le leader de leur équipe et c’est de lui que vient toute la création. On les a forcés à nous battre par d’autres joueurs. »
Et le plan s’est déroulé sans accroc ! Avec un Isaiah Thomas à 25 points, mais en quasiment autant de tirs tentés (9/24), les Hawks ont mis au défi les Evan Turner, Jae Crowder, Marcus Smart voire Jonas Jerebko. Et ces derniers n’ont pas trouvé la solution.
Des Hawks collectifs à souhait
Au contraire, Atlanta s’est créé un confortable matelas d’avance dès la première mi-temps, terminant notamment par deux séquences qui ont fait très mal aux Celtics dans les 15 dernières secondes avant le retour aux vestiaires.
« On a appris par le passé qu’aucun avantage n’est définitif face à cette équipe. C’est pour ça que le début du troisième quart était très important pour nous, » affirmait Al Horford sur NBA.com. « On voulait continuer à attaquer et garder cette mentalité. On a bien réussi à le faire et ça a fait la différence. »
Bien portés par leur All Star, Paul Millsap (17 points, 8 rebonds, 4 contres), qui avait ajouté l’intimidation à son jeu pour l’occasion, les Hawks ont parfaitement partagé la gonfle avec 26 passes décisives (contre 16 à Boston). Et le résultat est probant avec pas moins de six joueurs en double figure : le cinq majeur plus le petit Dennis Schröder.
« Notre activité a été exemplaire sur ces séries positives. De toutes façons, on sait qu’on ne peut pas faire d’écarts sans être bon en défense, » ajoute Mike Budenholzer. « On a rendu chaque tir difficile pour eux. Tout le monde a été impliqué aux rebonds et après on a pu courir. Toute l’équipe a bien participé. Je leur ai dit qu’ils avaient fait du bon boulot. Mais après six matchs, ils en ont probablement marre de m’entendre. »
Il faudra pourtant rester dans l’oreille de ses joueurs pour coach Bud car la demi-finale de conférence Est face aux Cavs débutera dès lundi prochain.
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