Pour ceux qui espéraient un relâchement des Warriors après leur record et une alchimie retrouvée chez les Rockets, la réalité a frappé durement à Golden State. Même avec un Stephen Curry limité à moins de 20 minutes de jeu (24 points quand même) par une entorse, Golden State débute ses playoffs par une fessée (104-78) tout à fait logique.
James Harden limité à 4 points à la mi-temps, et n’ayant même obtenu aucun lancer franc dans le match (une première depuis janvier 2015), les Texans ont rapidement été distancés. La sortie du MVP, obligé de retourner au vestiaire en début de deuxième mi-temps, les a relancés quelques minutes, le temps de revenir à 15 points. Mais Golden State a ressorti les barbelés, posé quelques systèmes et n’a finalement jamais tremblé de la rencontre.
Stephen Curry fait son festival
Pour mieux changer sur les écrans et davantage gêner les Splash Brothers, J.B Bickerstaff avait choisi de titulariser Corey Brewer, s’offrant un cinq majeur très petit puisque Dwight Howard était entouré de Patrick Beverley, James Harden et Trevor Ariza. C’est brouillon mais Stephen Curry artille déjà de loin et Houston appelle vite un temps mort, à 6-0.
Patrick Beverley avait déjà mis un bon coup d’épaule à Stephen Curry avant l’entre-deux, histoire de montrer à son ami qu’il n’était pas là pour rigoler. Les deux se chauffent dans le premier quart-temps, le pitbull texan cherchant à prouver qu’il ne reculera pas. Le problème, c’est que derrière, Golden State trouve du rythme et passe un 14-2 qui fait très mal…
Les Warriors sont une équipe qui demande une trop grande concentration défensive pour ces Rockets. La multitude de changements et de courses entraîne forcément des erreurs et Golden State en profite pour faire grimper l’écart. Histoire de bien mettre la tête de ses adversaires sous l’eau, Steve Kerr demande même un Hack-a-Capela alors que son équipe pointe déjà avec 18 points d’avance (33-15) !
Le MVP sur le banc, Houston reste à plus de 15 points
Le deuxième quart-temps part sur les mêmes bases. La pression défensive de Golden State étouffe les Rockets et surtout le dépositaire de leur jeu, James Harden. Pressé par Klay Thompson, attendu dans la peinture, le barbu perd des ballons et n’obtient pas de lancers. À la mi-temps, il a autant de points (4) que de fautes et les Rockets sont dépassés par un Stephen Curry virevoltant, mais qui a déjà dû sortir après s’être tordu la cheville. Et les Warriors ont fait le trou (60-33).
Si leur meneur tente bien de reprendre la rencontre, sa cheville grince et il regagne le banc au bout de trois minutes. Sans lui, le jeu de Golden State se fait poussif et sans inspiration. Les Rockets en profitent, augmentent leur intensité défensive alors que James Harden se sert du relâchement pour accumuler les points derrière la ligne à 7m25.
L’écart fond et atteint les 15 points (73-58) vers la fin du troisième quart-temps, Houston sentant qu’il y a peut-être un coup à jouer alors que Stephen Curry ne bouge pas du banc. Mais les grognards de la Baie serrent la vis et passent un 9-0 avant d’entamer l’ultime quart (82-60). Les Warriors n’auront pas besoin du retour de leur MVP puisque Mo Speights se charge de tuer les derniers espoirs texans à coups de tirs mi-distance.
L’avance de Golden State ne dégonfle pas alors que Draymond Green fait sortir Donatas Motiejunas de ses gonds. Comme le début de match, la fin est brouillonne et les remplaçants des deux équipes maintiennent l’écart en place (104-78). Seule inquiétude pour Golden State : la cheville droite de Stephen Curry, même si l’intéressé n’avait pas l’air trop anxieux.
https://www.dailymotion.com/video/x4517no_rockets-vs-warriors-game-1_sport
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.