De retour au Bankers Life Fieldhouse comme visiteur pour la première fois depuis la saison 2010-11, David West a évidemment eu un petit pincement au cœur au moment d’entrer dans le vestiaire réservé aux adversaires.
« C’est un peu bizarre d’arriver de ce côté, » reconnaissait-il après le match.
L’été dernier, alors qu’il possédait une dernière année de contrat à plus de 12 millions, West a préféré renoncer à son option pour rejoindre les Spurs pour le salaire minimum. Pour un joueur qui a déjà empoché plus de 87 millions dans sa carrière, cela peut paraitre anodin, mais en NBA, où l’argent occupe une place prépondérante, ce n’est pas si courant. Surtout quand on abandonne en plus une place de titulaire.
Toutefois, l’ancien Pacer et Hornet n’a jamais laissé paraitre le moindre regret quant à ces 11 millions laissés sur la table. A plus de 35 ans, le challenge sportif offert par les Spurs vaut largement cette somme.
« Et même plus probablement, » confirme-t-il sans détour. « C’est une super expérience d’être là et de profiter de cette connaissance et de ces informations légendaires que ces gars-là ont à offrir. C’est fantastique de voir Tim [Duncan] chaque jour et de parler avec lui. Il y a quatre Hall of Famer ici. C’est tout pour moi. C’est vraiment une expérience fantastique et ma famille est très heureuse. Je n’ai aucune raison de me plaindre. »
Malgré son temps de jeu, le plus faible depuis sa saison rookie, David West s’est parfaitement fondu dans le moule.
Surtout, il vit une saison extraordinaire puisque les Spurs ne sont que la septième équipe de l’histoire à compter 53 victoires après 63 matches et il possède donc une vraie chance de soulever le trophée pour la première fois de sa carrière en juin prochain. Ce qu’il désirait par dessus-tout.