Voilà des matches qui coûtent cher à l’approche de la fin de saison. Sur son parquet, Indiana a bien failli réussir le hold-up parfait face à Charlotte pour finalement céder à deux secondes de la fin (95-96) sur un lay-up main gauche de Kemba Walker (22pts, 10pds). Avant cela, c’est Marvin Williams (26pts, 13 rbds) qui avait tiré son épingle du jeu face au jeune Myles Turner pour permettre aux Hornets de faire la course en tête. Emmenés par un Paul George déroutant (32 pts, 6 rbds, 4 pds), les Pacers ont tout donné sur la fin pour effacer un écart de 14 points et même passer devant. Mais Nico Batum (6 pds, 7 pds) a tenu bon sur le tir à mi-distance finalement manqué de PG13 à la sirène.
Les Hornets mènent le bal
S’il a pris une leçon de basket durant une grande partie de la rencontre, Myles Turner avait eu le mérite de prendre le match par le bon bout en inscrivant 6 points en tout début de partie. Les Pacers affichent d’ailleurs du mordant avec Mahinmi qui y va aussi de son dunk. Mais dans son duel avec Turner, Marvin Williams finit par prendre l’ascendant en s’écartant de la peinture et en jouant avec ses armes comme le shoot extérieur.
C’est d’ailleurs sur une séquence avec 3 paniers de suite à 3 points signés Lee, Williams et Walker, que Les Hornets prennent les devants. L’entrée d’un Al Jefferson en réussite confirme la tendance pour l’équipe de coach Clifford qui profite également de la bonne rentrée de Jeremy Lin pour compter jusqu’à 8 points d’avance en 2e quart (33-41).
Paul George mène la révolte
Malgré le retour de Rodney Stuckey après un mois et demi d’absence (cheville), les Pacers (toujours privés de CJ Miles en revanche) se font endormir par le faux-rythme imposé par Charlotte. Les mauvais choix s’enchaînent et l’adresse à 3 points n’est pas au rendez-vous.
Il faut alors un très grand Paul George, auteur de 11 points dans le 2e acte pour redonner vie à un Bankerslife Fieldhouse plein comme un oeuf. L’ailier d’Indiana est plus incisif (ce qui lui vaut d’ailleurs deux pertes de balle) et fait passer un mauvais quart d’heure à Nicolas Batum qu’il punit à plusieurs reprises. Pour achever son œuvre, PG13 colle un 3 points au buzzer de la pause, à 9 mètres, sur une remise en jeu de Jordan Hill pour ramener Indiana à 3 unités (50-53). Toute est à refaire pour Charlotte.
Marvin Williams en facteur X
Au retour des vestiaires le duel entre Turner et Williams tourne définitivement en faveur du vétéran qui profite des bons décalages de Walker en sortie d’écran pour faire mouche à 3 points à plusieurs reprises. De son côté, Turner fait ressortir le mauvais visage du rookie avec des tirs hors de son registre, et des balles perdues qui coûtent cher (3 secondes).
Alors qu’Indiana ne répond plus que par Paul George, Marvin Williams conclut son 3e quart-temps de rêve (15 pts) en arrachant un rebond offensif devant trois Pacers pour offrir 14 longueurs d’avance aux siens (63-77). En panne d’adresse, les hommes de Frank Vogel sont sonnés à l’image de leur franchise player George qui doit passer par l’infirmerie après un gros choc à la tête notamment.
George-Walker, duel de « clutch players »
Indiana a un genou à terre mais ne lâche pas l’affaire et parvient à revenir à -7 grâce à ses remplaçants à l’entrée du 4e quart (70-77). Les locaux ne profitent pas des quatre longues minutes où Charlotte ne met pas un pied devant l’autre, mais finit par revenir et même passer devant par l’intermédiaire de George Hill, à 3 points puis au lancer (83-82). Sentant venir le danger, les Hornets s’en remettent alors à l’explosivité et l’adresse de Kemba Walker.
Dans le méga money-time, le meneur rend une copie parfaite (7 pts dans les 3 dernières minutes), en répondant à chaque fois à Paul George, puis à Monta Ellis sur l’avant dernière action du match, un drive monumental conclu main gauche avec sang-froid pour offrir la victoire à Charlotte à deux secondes de la fin.
Alors que l’étau se resserre un peu plus dans la course aux playoffs à l’Est (un match sépare la 5e de la 8e place), Charlotte devra disputer un nouveau match compte-double, demain sur le parquet d’un de ses concurrents directs, Atlanta. De son côté, Indiana devra en découdre avec les pistoleros de l’Oregon au Moda Center. La fin de saison à l’Est s’annonce palpitante.
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