Tellement cruel pour les Knicks…

Les Pistons s’en tirent extrêmement bien ! Sans les énormes tirs de Reggie Jackson en fin de partie, les hommes de Stan Van Gundy étaient en passe de laisser filer une rencontre qu’ils ont mené de 27 points ! La faute à des Knicks totalement transformés après la pause. La bande à Robin Lopez (26 points, 16 rebonds) vient mourir à quelque pauvres unités (111-105) après être repassée en tête peu avant la fin du match. Detroit se relance après la défaite de Boston et consolide sa huitième place à l’est, qualificative en playoffs.

+27 pour Detroit !

Avec quatre tirs à trois points sur quatre, les Pistons commencent ce match de manière idéale ! La franchise du Michigan prend rapidement 10 points d’avance, alors que les Knicks et notamment Porzingis ont toutes les peines du monde à inscrire des paniers (28% d’adresse en 24 minutes). Avec Ilyasova, Detroit continue sur le même rythme et capitalise sur chaque perte de balle adverse. Le hack-a-Drummond n’y change rien, une dernière banderille de Jennings à la sirène est refusée, mais le mal est déjà fait (27-15).

Les choses continuent d’empirer pour les visiteurs face à l’adresse insolente des Pistons. En l’absence de Kentavious Caldwell-Pope, le rookie Stanley Johnson prend ses responsabilités, bien secondé par l’autre jeunot Darrun Hilliard et Brandon Jennings en sortie de banc. Les Pistons jouent plus vite, plus dur, plus juste et passent un 20-4 à des Knicks encore plus scandaleux que dans le premier acte : l’écart flirte avec les 30 points ! La dernière action de la mi-temps est à l’image de ce match, avec cette fois, un Jennings au buzzer, totalement oublié par la naïve défense de New-York !

Les Knicks touchés mais pas coulés

La franchise de la grosse pomme revient des vestiaires avec de toutes autres intentions. Plus agressifs – à l’image d’Anthony – ils obtiennent des lancers-francs et parviennent à passer sous la barre des 20 points. Avec ce changement d’attitude, la confiance défensive et les paniers sont tout de suite de retour. Gêné par les fautes, Drummond doit regagner le banc et l’excellent Lopez ne manque pas d’en profiter. Il n’est pas le seul : Arron Afflalo plante 13 points dans ce troisième quart-temps, et c’est plus du tout le même match d’un coup (78 -71).

L’arrière vétéran de New-York continue de baptiser le jeune Johnson dans le dernier acte. Sa grosse performance entraine sa franchise dans une sorte d’euphorie qui les ramène inexorablement sur les talons des Pistons. Si Drummond fait du mal dans la raquette, Langston Galloway répond oeil pour oeil avec des tirs de grande classe, et à deux minutes du terme, les Knicks prennent les devants pour la première fois de la soirée.

Reggie Jackson règle le money time

C’est le moment que choisissent les Pistons et Reggie Jackson pour sortir de leur léthargie. Le meneur décide de prendre ses responsabilités, et sans manquer de cran, il plante deux banderilles décisives pour enterrer les espoirs des Knicks. Score final : 111-105. Le magnifique comeback des hommes de Dereck Fisher s’arrête là, et son équipe subit sa 7e défaite en huit matches. Mais New-York a montré du caractère, à l’image d’Arron Afflalo (24 points). Motor City ont, eu, su survivre grâce à leur excellente première mi-temps, et six joueurs à plus de 10 points, dont le meilleur match de la jeune carrière de Johnson (22 points, 9 rebonds).

Ils devront maintenant solidifier leur accessit pour les playoffs samedi à Indianapolis. Quant aux Knicks, s’ils mettent les mêmes ingrédients que ce soir, ils devraient pouvoir relever la tête au Garden face à Memphis dès ce soir.

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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.