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Les Celtics sont-ils meilleurs qu’en 2008 ?

celtics-dossierA partir de jeudi, Boston va jouer sa seconde finale NBA en trois ans après celle de 2008 remportée 4-2 face aux Lakers de Los Angeles.

Auteur de playoffs impressionnants, Boston peut reconquérir son titre perdu en 2009, et espérer triompher pour la seconde fois d’affilée de leur ennemi historique, Los Angeles.

Sous-estimés après une saison régulière correcte mais moyenne, les Celtics ne seraient-ils finalement pas plus complets, plus affamés, et tout simplement plus forts qu’il y a deux ans ?

Basket USA fait le point sur les playoffs de ces deux cuvées, et lance le débat.

Pourquoi meilleurs qu’en 2008 ?

Une vraie équipe…
En 2008, l’organisation des Celtics était simple : le Big Three plus des role players. Preuve en est que Kevin Garnett, Paul Pierce et Ray Allen jouaient 38 minutes chacun et marquaient respectivement 20.4, 19.7 et 15.6 pts par match, soit 60 % des points de Boston.
Aujourd’hui ce pourcentage est descendu à 52 %, et Rondo est devenu le second marqueur de l’équipe derrière Pierce et le premier joueur en termes de minutes avec presque 42/m.
Ensuite les roles players que sont Tony Allen et Glen Davis ont largement remplacé James Posey et Leon Powe, dans des rôles similaires. C’est à dire à un extérieur défenseur et un intérieur de petite taille mais puissant physiquement.
On peut ajouter à cela Rasheed Wallace, une pièce importante pour le banc des C’s. Quand Sheed joue à son niveau, Boston est véritablement injouable. Sa combinaison taille, défense, technique et shoot extérieur permet de pallier l’absence de Perkins ou de Garnett.
Avec l’impact défensif d’un Kendrick Perkins (trop sous-estimé), Boston est une équipe au sens propre et le fameux Big Three de 2008 a disparu pour laisser place à une organisation entière et complète dont la discipline collective est assez prodigieuse.

…où chacun connait son rôle
Cette fameuse discipline collective est portée par le fait que Boston fonctionne comme une entreprise, dirigé par son patron Doc Rivers.
Chaque joueur a un rôle précis et personne n’est au dessus du voisin. Les méga stars comme Garnett, Pierce et Allen sont fondus dans le moule et récitent leur basket de manière exemplaire.  Garnett éteint totalement son vis-à-vis tout les soirs, Allen est toujours aussi précis, tandis qu’un Pierce ne rechigne pas au niveau défensif. Tous ces éléments sont bien sûr l’initiative des joueurs mais aussi l’impact de Rivers, fantastique meneur d’hommes, épaulé par de bons assistants comme le désormais célèbre et courtisé Tom Thibodeau.

Une défense encore plus dure
Depuis le début des Playoffs (17 matchs) Boston encaisse 91.4 pts par match, soit 2.6 de plus qu’en 2008 (88.8 sur 26 matchs), mais l’impression visuelle est plus forte que les statistiques. La défense des Celtics est juste parfaite d’un point de vue tactique (pas de prise à deux sur les grands pour mieux contenir mes shooteurs) et technique (coupe les lignes de passes, orientation vers l’aide défensive).
Si ces principes sont simples en apparence, les maintenir à 100 % contre des équipes aussi complètes offensivement que Cleveland ou Orlando, c’est très fort.

De meilleures performances à l’extérieur
En 2008, Boston n’avait remporté que 2 matchs à l’extérieur, le match 3 contre Detroit en finale de conférence et le mythique come-back du match 4 en finale contre les Lakers.
Cette saison, la nation verte a déjà remporté 5 matchs hors de ses bases. De bon augure face à Los Angeles qui possède l’avantage du terrain.

Pourquoi moins forts qu’en 2008 ?

Une incapacité à terminer les matchs
Cette année, Boston a réussi des morceaux de matches époustouflants mais avec une incapacité chronique à tuer la rencontre. Plusieurs fois, ils ont laissé l’adversaire revenir et ils se sont fait peur en fin de match.
En 2008, jamais Boston n’aurait laissé fondre un avantage de 15/20 pts en quelques minutes. Au contraire, contre les Lakers en finale, c’est eux qui grignotaient les écarts pour revenir fort en fin de rencontre.

Un manque de rythme
Depuis 2008, les Celtics ont tous pris deux années en plus et si cela ne pose aucun problème à un Perkins ou un Rondo qui n’a jamais été aussi fort, le Big Three commence à décliner physiquement. Sur demi-terrain, Boston est la meilleure équipe de la ligue mais sur jeu de transition seul Rondo semble avoir de l’impact.
Combien de fois avons-nous vu Garnett terminer des contres-attaques par un dunk en 2010? C’est ce qui explique en partie leur mauvaise fin de saison.

En playoffs, tout se joue sur demi-terrain à l’Est. Mais en finale contre des équipes de l’Ouest et surtout Los Angeles, qu’en sera-t-il ?

Et pour vous Boston est-il plus fort qu’en 2008 ?

Crédit photo : S. Yume

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