Neuvième victoire d’affilée pour les Clippers

Face à des Pelicans privés d’Anthony Davis, les Clippers ont eu besoin d’une prolongation pour s’imposer (114-111) au Staples Center. Ce succès, acquis dans la douleur au terme d’un match au scénario étrange, permet aux Californiens de porter leur série de victoires consécutives à neuf. En l’absence de Blake Griffin, Chris Paul (25 points, 11 passes) a encore réalisé un match plein, bien accompagné par Jamal Crawford (21 points). Mais la paire Jrue Holiday (29 points, 11 rebonds) – Tyreke Evans (26 points, 7 rebonds, 7 passes) a failli réussir le hold-up. 

Laissé en tenue de ville suite au plongeon réalisé 48 heures plus tôt face à Indiana, Anthony Davis n’a pas vraiment manqué aux Pelicans lors du premier quart-temps. Face à la nonchalance (et la fatigue) des Clippers, en back to back, les visiteurs n’ont en effet pas eu à s’employer pour prendre rapidement le large (30-19). Propulsé titulaire, Ryan Anderson s’illustre derrière l’arc et Alexis Ajinça y met du sien en sortie de banc, profitant des largesses défensives des joueurs californiens.

Le bon passage d’Ajinça

Ce n’est qu’avec un électrochoc nommé Austin Rivers (trois paniers en deux minutes) que les Clippers se réveillent enfin, en ce dimanche après-midi longtemps morose. Inspiré par le rejeton du coach, Pablo Prigioni prend le relais pour ramener les siens dans le coup (33-33), avant que les deux hommes forts du jour, Chris Paul et Jamal Crawford, ne se mettent en évidence. En un rien de temps, les Pelicans, qui menaient de onze unités, sont largués de neuf longueurs (47-38).

Au retour des vestiaires, un invité-surprise permet aux Clippers de conserver leur avance : Luc Mbah a Moute, qui bat par la même occasion son record de saison (14 points à 6/6). Le match monte en régime sous l’impulsion de Chris Paul qui passe rapidement en double-double, et de Tyreke Evans qui lui tient tête en maintenant les siens à flot.

Une action à 4-points de Jamal Crawford aurait pu définitivement couler les visiteurs (88-76), mais ces derniers sont alors sauvés par… Alexis Ajinça ! Auteur d’un très bon passage en début de 4e quart-temps, le pivot français (9 points, 6 rebonds) remet les Pelicans dans le coup (90-85).

Un money time sans panier…

La fin de match est celles des opportunités manquées : New Orleans, qui avait fait le plus dur en revenant à deux petits points à l’entame du money time (100-98), manquera alors cinq occasions d’affilée de passer devant ! Au terme d’un festival de maladresse (aucun point marqué pendant trois minutes des deux côtés, trois shoots décisifs ratés par Dante Cunningham), les Pelicans trouvent leur salut grâce à trois lancers-francs accordés à Holiday (101-101). Le meneur n’en rate pas un. Overtime : les Clippers peuvent (encore) se mordre les doigts de n’avoir su conclure à temps…

Heureusement pour les nerfs de Doc Rivers, ses hommes ne sont pas passé à côté de leur prolongation. Même si les ratés de DeAndre Jordan et Mbah a Moute sur la ligne des lancers-francs ont prolongé le suspense jusqu’au bout, les deux paniers longue distance de Wes Johnson et Chris Paul à une minute du buzzer final se sont chargés de faire respecter – de justesse – la hiérarchie (114-111).

Les Pelicans restent englués dans les bas-fonds de la Conférence Ouest alors que les Clippers, eux, ne cessent plus de gagner depuis leur victoire face aux Lakers, le jour de Noël. Mais leur marge de progression est encore considérable.

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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.