David West l’a dit, il est en paix avec son choix d’avoir quitté Indiana pour rejoindre San Antonio, mais derrière lui, il a aussi laissé deux garçons auxquels il était très attaché : Paul George et George Hill.
Si à ses yeux, il n’avait « plus rien à leur apporter » et qu’ils étaient suffisamment matures pour « contrôler le vestiaire », il n’empêche que le départ du vétéran a laissé un grand vide.
« Je l’appelle Uncle West. Sa connaissance du jeu, nos discussions sur les choses de la vie… pour moi qui avait 21 ou 22 ans à l’époque, ce sont des choses qui m’ont aidé à gérer cette équipe aujourd’hui avec des gars plus jeunes, » explique Paul George. « De nombreuses choses que j’ai traversées, je pouvais les évacuer avec David. A propos de l’arbitrage, de certains systèmes, de ce qui se passait sur le terrain, il était celui auprès de qui je me défoulais et il est celui qui me remettait dans le droit chemin. »
Devenu leader des Pacers et du vestiaire de par son statut de franchise player, Paul George parle comme un vrai vétéran, mais il n’en reste pas moins qu’il n’est pas le plus âgé de l’effectif, loin de là, puisqu’on rappelle qu’il n’a que 25 ans.
Une empreinte indélébile
Au niveau de l’expérience, celui qui a récupéré le flambeau, ce n’est pas Monta Ellis, seul joueur des Pacers dans la trentaine mais toujours en phase d’acclimatation, mais bien George Hill, 29 ans et présent dans la franchise depuis près de 5 ans.
« Sa présence dans ce vestiaire nous manque vraiment, » reconnait George Hill. « Quand on allait sur le terrain, on savait qu’on allait avoir un guerrier avec nous, un gars qui ne reculerait jamais devant personne, qui nous apporterait cette force. Le comportement et d’autres choses comme ça étaient différents quand il était dans le vestiaire. »
De l’extérieur, les Pacers ne paraissent cependant pas être un groupe mal géré ou intenable sans hiérarchie. Au contraire, le groupe semble soudé et pour l’instant, PG et George Hill s’en sortent très bien, comme David West l’avait anticipé.
« Ça se passe bien. Je suis toujours en phase d’apprentissage. C’est ma première année dans ce rôle. Je vais faire des erreurs et j’en tirerai les conséquences, » explique Paul George avant de conclure. « David West était comme un grand-frère et il me manque. Big D me manque. »