Pour les Nets, comme pour les Sixers, cette rencontre a un air de déjà-vu. Les premiers, comme souvent à domicile, ont été très moyens, mais sont tout de même parvenus à s’imposer. Les seconds étaient en tête dans le dernier quart-temps, et ont fini par s’incliner… Brook Lopez limité par les fautes, c’est l’inattendu Andrea Bargnani qui fait la différence pour permettre à Brooklyn de l’emporter 100-91. Mais que c’était triste.
Les Nets étaient effectivement menés de 4 points à l’entame du dernier quart-temps après s’être tout simplement assoupis en deuxième mi-temps. Les Sixers, pourtant très maladroits de loin, profitent d’un bon passage de Jerami Grant pour attaquer ce dernier quart-temps en tête. Mais avec Philly, le dernier quart-temps peut être traumatisant, et ça ne loupe pas !
Bien que contré dans un premier temps, Andrea Bargnani entame son festival. Epaulé de Shane Larkin, il plante un 12-4 pour attaquer le money time, et ainsi reprendre les commandes du match (84-78). Brett Brown connaît la chanson, et il prend un temps-mort pour réveiller ses joueurs. Les retours en jeu de TJ McConnell et de Jahlil Okafor ne changent rien, et Lopez enfonce le clou : 90-80 après cinq minutes dans le dernier quart-temps.
Jahlil Okafor a beau se démener, il tombe sur un Bargnani des grands soirs. L’Italien maintient les Sixers à distance (96-87) grâce aux caviars de Joe Johnson. Leur duo fonctionne bien, et il suffit pour arracher cette 6e victoire en 7 matches à domicile.
Quant à Philly, il s’agit de la 22e défaite en 23 matches…
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