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Le jour où Kevin Garnett a rendu fou Doc Rivers…

kevin-garnettFévrier 2009. Les Celtics du « Big Three » ont démarré la saison en trombe et pointent à un magnifique bilan de 40 victoires pour 9 défaites, avec une série de 19 victoires d’affilée entre novembre et décembre, notamment. Boston vient de remporter le titre en juin 2008 et la troupe de Doc Rivers est en pleine possession de ses moyens. Ou presque…

Kevin Garnett a alors 32 ans et son genou commence à siffler sérieusement. Doc Rivers veut donc l’épargner et le laisser sur le côté pour cette séance d’entraînement. Mais l’idée ne plaît pas le moins du monde à KG.

« Coach, tu ne comprends pas. Si tu me mets sur le côté, ça montre une faiblesse. »

Pour Kevin Garnett, être un leader, ça veut dire être irréprochable et c’est s’approcher le plus près possible de la perfection.

« Kevin avait cette idée en tête que si tu étais un leader, tu ne pouvais pas manquer un moment d’entraînement. Mais moi, je pensais surtout qu’à plus de 30 ans, je préfèrais le ménager car j’avais besoin de lui pour toute la saison. »

Bref, les deux hommes se séparent et « le Big Ticket » est donc gentiment prié d’aller s’asseoir sur le banc pendant que ses coéquipiers poursuivent leur scrimmage. Mais Kevin Garnett ne restera pas assis… Au contraire, sur le bord du terrain, il se met en position de défense et commence à imiter Leon Powe qui l’a remplacé dans le cinq des titulaires. À chaque geste de Powe, Garnett réplique… voire mieux, anticipe.

Un spectacle surréaliste

Ce spectacle d’un joueur qui court au bord du terrain en même temps que les joueurs, sur le terrain, récitent leurs systèmes de jeu est simplement surréaliste. Kevin Garnett plie les genoux et conteste les déplacements de son adversaire imaginaire.

« KG, si tu continues ton cinéma, je vais annuler l’entraînement et ça va pénaliser toute l’équipe, » lance Doc Rivers.

Normalement respectueux des entraîneurs, KG n’en fait là qu’à sa tête et poursuit dans sa démonstration. Sans autre choix, Doc Rivers est donc forcé d’annuler l’entraînement. Kevin Garnett a remporté la partie.

« J’espère que tu es content, » lui envoie son coach, exaspéré.

Content ou pas, Kevin Garnett a tenu bon, à cheval sur ses principes. Même si on se rappelle qu’une blessure au genou du « Big Ticket » a peut-être coûté le doublé aux Celtics cette année-là. Blessé après le All Star Game, KG a raté une grosse partie de la fin de saison et tous les playoffs.

Peut-être qu’il aurait en effet dû prendre quelques jours de repos.

« Mais qu’est-ce qu’il fout ? Voilà ce qu’on se disait, » se souvient encore Leon Powe aujourd’hui pour ESPN. « Dans ces moments-là, on se demande vraiment si KG n’est quand même pas un peu fou sur les bords. »

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