Larry Bird explique la logique de construction des équipes dans un « petit marché »

Actuellement septièmes à l’Est avec 3 victoires et 3 défaites, les Pacers réalisent un début de saison correct. En tout cas, vu leur intersaison…

Après avoir perdu leurs deux titulaires dans la peinture, Roy Hibbert et David West (plus Luis Scola), la franchise d’Indiana savait qu’elle repartait sur un nouveau cycle. En l’occurrence, sur l’idée que le « small ball » leur permettrait probablement de retrouver du succès après des années à jouer sur demi-terrain. Exit également Chris Copeland et CJ Watson, et bonjour à Monta Ellis, Chase Budinger ou Jordan Hill.

« C’est difficile, c’est clairement un processus de quatre ans, » explique Larry Bird, le président de la franchise. « Le problème dans notre ligue, c’est que si tu tombes en milieu de draft, entre les 14e et les 18e choix, tu obtiens des bons joueurs mais pas des gars qui vont changer ton équipe. »

De fait, avec Myles Turner et Rakeem Christmas, les Pacers sont loin d’avoir été révolutionnés par leurs choix lors de la dernière draft. Or, pour les Pacers, comme pour toutes les franchises installées sur des « petits marchés » (Oklahoma City, Minnesota, Portland), il faut savoir ruser…

« Il y a les échanges et l’intersaison, mais la draft est le plus important pour nous car on ne peut pas dépenser les mêmes sommes que d’autres équipes, » justifie Larry Bird dans le Boston Herald. « Notre budget est cette année à 71,5 ou 72 millions de dollars, et on a besoin d’un choix de draft. On le sait, et on le savait en début de saison. On aimerait avoir un autre choix de draft mais on ne peut pas l’avoir pour le moment. »

Sans même penser à faire du tanking pour essayer de monter à la loterie, Larry Bird estime néanmoins que la marge de manoeuvre est toujours aussi minime pour ses Pacers.

« Construire, reconstruire et tout ça, il vaut mieux s’assurer que tu vas choisir les bons joueurs parce que si tu te rates, ça te retarde d’une année. C’est très difficile. Il semble qu’après trois ou quatre ans, on doit toujours reconstruire quelque chose, et c’est ce qu’on essaie de faire. »